Une armurerie de Maubeuge au centre d'une vaste saisie d'armes en Belgique

Plus de 600 armes sont concernées.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Plusieurs centaines d'armes ont été saisies en Belgique à l'issue d'une série de perquisitions entre le 10 et le 13 septembre, a annoncé ce vendredi le parquet fédéral de Bruxelles dans un communiqué.

Au total, 683 armes ont été saisies au terme de 280 perquisitions menés dans toute la Belgique. "Ces perquisitions visaient des personnes suspectées d'avoir importé illégalement sur le territoire national des armes à feu létales", en l'occurrence des armes anti-émeute ("riot-gun"), des armes semi-automatiques, des armes de poing et des armes de chasse, achetées dans une armurerie de Maubeuge.

 


 

L'armurerie hors de cause


L'armurerie elle-même n'est pas en cause et n'est pas visée par l'enquête, car elle a délivré ces armes en se conformant à la législation française en la matière. "En ce qui nous concerne, nous avons strictement respecté la réglementation française" ont indiqué ses dirigeants à nos confrères de La Voix du Nord. "Ces armes ont été enregistrées après vérification des documents."

"Ces armes étaient souvent achetées sous le couvert d’une attestation de tir sportif en France mais ne permettant nullement une détention en Belgique" souligne d'ailleurs le communiqué du parquet, qui a sollicité l'aide du parquet d'Avesnes-sur-Helpe.

"Mes clients se sont présentés en toute transparence" a assuré l'avocat de plusieurs inculpés à RTL.be. "C'est-à-dire qu'ils ont donné leur carte d'identité, et un certificat médical justifiant qu'ils pourraient pratiquer le tir sportif. Et là, on leur a dit que moyennant l'affiliation à un club, vous pouvez bénéficier de cette arme. Ce qui s'est révélé totalement inexact."
 

Sur les 205 personnes interpellées pour des auditions dans cette affaire, 51 ont été privés de liberté, annonce également le parquet fédéral de Bruxelles. Les contrevenants risquent jusqu'à 5 ans de prison et une amende de 200 000 euros.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information