En France, un élève sur 10 a déjà été victime de harcèlement scolaire. Clément Garnier s'y attaque avec son nouveau court-métrage.
Clément Garnier n'a que 17 ans, mais il n'en ai pas à son premier essai. Le lycéen en métier de la sécurité a pour passion la vidéo.
Après avoir réalisé un court-métrage de deux minutes pour la camapgne "Non au harcèlement", l'étudiant au lycée polyvalent André Lurçat a sorti "No way out" (sans issue), un court-métrage de 18 minutes.
Un "combat" contre le harcèlement scolaire
"No way out" raconte la journée d'Ethan, un lycéen qui tente de se remettre du suicide de son petit frère. "Sans compter la difficulté qu’il éprouve à faire son deuil, il devra également faire face au harcèlement scolaire", précise le synopsis.
"A la base, ce court-métrage s'orientait plus sur la question du suicide, mais on s'est plus recentré sur le harcèlement, qui est le résultat d'une centaine de témoignages qu'on a recueillis un peu partout en France", raconte le jeune réalisateur.
Clément Garnier a lui aussi connu une situation de harcèlement scolaire. Alors ce sujet est devenu son "combat", "mais c'est aussi celui de tout le monde, souligne-t-il. L'histoire est centrée sur une seule personne, qui vit ce que tout le monde a pu vivre ou vivra peut-être un jour."
D'autres projets en cours
Ce passionné de vidéo passe peut-être son baccalauréat cette année, mais il a plusieurs projets dans ses cartons. Il souhaite continuer ses études dans le cinéma.
Avant cela, il a pour envie de réaliser une "web série sur le suicide, qui sera plus compliqué au niveau psychologique que le court-métrage". Il envisage aussi d'aborder l'islamophobie.
"J'utilise la vidéo pour faire passer plein de messages, et des messages qui sont potentiellement tabous ou très compliqués à présenter." Clément Garnier a déjà une démarche bien rodée.
Deux numéros verts à contacter en cas de harcèlement
Le ministère de l'Education national rappelle trois caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire : la violence, la répétitivité et l'isolement de la victime.Victime ou témoin de harcèlement scolaire, le numéro vert, le 3020, est disponible du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés).
Un autre numéro est disponible pour le cyberharcèlement : il faut contacter le 0 800 200 000. Une plateforme est aussi ouverte sur Facebook.