Pour égayer les tenues des soignants, elle fabrique des blouses et des calots écolos, rigolos et made in Hauts-de-France

Eléonore Fléchel dessine et fabrique localement des vêtements médicaux réutilisables et colorés. Une activité qu’elle a commencé chez elle avec sa machine à coudre, pour son mari, avant de les confectionner en grande quantité. Aujourd’hui, elle vend 20 000 pièces par an.

Au départ, il y a juste une idée de couturière amateure. “C’était pour mon mari, en 2017, explique Eléonore Fléchel. Il était étudiant dentiste. J’ai commencé à lui coudre des calots, pour le fun. L’idée a beaucoup plu. C’était très novateur à l’époque. Personne ne portait de calots à la fac. Les demandes se sont multipliées”.

“Je propose des calots en coton bio réutilisables et lavables à 90°”

À l’époque, la dunkerquoise est la seule en France. La plupart des calots des soignants viennent des Etats-Unis. Ils sont en papier ou en plastique et sont jetés après chaque utilisation. “Ce que je propose ce sont des calots en coton bio réutilisables et lavables à 90°. En plus c’est fait avec un tissu qui n’est pas “made in China””. Ses calots sont aussi très gais avec des tissus aux motifs colorés, de fleurs, d’animaux et souvent drôles.  

Ensuite lui est venue l’idée des blouses et pantalons pour les soignants “suite aux nombreuses demandes des clients. Elle s’est concrétisée en 2022 après un an et demi de travail soutenu avec des modélistes et des ateliers de confection." Elle propose donc désormais également des blouses, des pantalons en tissu intachables aux couleurs variées, rouges, bleus, verts, roses…

“Ça permet de détendre un peu les patients”

Aujourd’hui, l’entreprise d’Eléonore Fléchel "les sans calottes" cartonne auprès des intéressés… Elle vend plus de 20 000 pièces par an, en France –en métropole et dans les DOM-TOM et en Europe. Il faut compter un peu moins de 250 euros pour une tenue complète, calot compris.

"C’est vrai que déjà, le dentiste fait peur à la base, explique une dentiste de Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais). Entre la blouse, le calot plus le masque depuis le covid –et même les lunettes, ça fait un peu « scaphandre ». Là ça permet de détendre un peu les patients."

Et pour aller encore plus loin dans le local et le social, Eléonore Fléchel a sollicité plusieurs ESAT (établissements d’insertion sociale et professionnelle pour adultes handicapés) pour confectionner ses produits : à Arras, à Lens, à Téteghem près de Dunkerque et à Lille Five. Les vêtements et accessoires sont vendus dans une boutique à Dunkerque et sur internet.

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