Paris-Roubaix : remise en beauté pour les secteurs pavés

À deux semaines de Paris-Roubaix, l'association des Amis de Paris-Roubaix s'affaire sur les secteurs pavés de la course pour gommer les endroits dangereux pour les coureurs.

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Un travail de titan, de la force et de la persévérance pour révéler un trésor du nord. Sous le macadam, les fameux pavés du Paris-Roubaix.

Les bénévoles de l'associations des Amis de Paris-Roubaix sont sur le pont depuis plusieurs semaines pour remettre en état le parcours de la prochaine édition.


"Ici, on a un problème de stagnation d'eau", détaille François Doulcier, le président de l'association devant le chantier en cours à Haveluy (Nord). "Le problème c'est que le macadam est plus haut que le pavé. L'eau ne s'évacue pas dans la rue qui est juste en face. Il peut y avoir des inondations sur dix ou quinze mètres sur toute la largeur de la chaussée pavée." 

C'est extrêmement dangereux pour les coureurs. Si ça arrive pour Paris-Roubaix, ils ne savent pas ce qu'il y a en dessous.


Année après année, les pavés subissent de nombreux dégâts. "Les fossés qui ont été remblayés, les accotements qui n'ont pas été entretenus, l'eau qui a stagné sur la chaussée en pavés et le passage des poids lourds", énumère Florent Debruyne, ancien paveur.


Rendez-vous le 8 avril​

Mais grâce à la passion des bénévoles de l'association des Amis du Paris-Roubaix, les pavés renaissent chaque année pour la course mythique. Il reste encore quelques mètres de macadam à retirer et des ornières à réparer.

Tout doit être prêt pour la 116e édition de la course cycliste qui s'élancera le dimanche 8 avril 2018. Au programme : 257 kilomètres de course dont 54 de secteurs pavés. La course sera bien sûr à suivre sur France Télévisions.


L'an dernier, c'est le Belge Greg Van Avermaet (BMC Racing) qui s'était imposé au terme d'une course haletante et d'un sprint à cinq.

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