Pour certains, un beau début de saison compense la difficulté de s'adapter à la redistribution du système de promotions.
Bilan : mitigé. Avec la fin des soldes d'été, les commerçants de la région font les comptes et ne sont pas tous logés à la même enseigne.Pour Maryse Leroy, responsable du réseau Oliver Grant qui tient une boutique dans le centre de Lille, les ventes n'ont pas été si satisfaisantes. En cause pour elle, un changement de calendrier.
"La part a légitimement diminué par un décalage d'une semaine - puisque nous avons commencé début juillet au lieu de fin juin - mais je pense qu'au global, l'équilibre se fera avec le mois d'août" ajoute-t-elle, optimiste.
©France 3 Hauts de France
Un problème systémique ?
Carol Bleitrach, responsable Hauts-de-France de la Fédération nationale de l'habillement, dénonce, lui, un problème plus profond : "Il ya trop de promos toute l'année ! Aujourd'hui, les clientes attendent les promotions, et elles en ont tout le temps. L'impact des soldes n'est plus le même aujourd'hui."
En 2015, une réforme avait supprimé les soldes flottants, et ajouté, en compensation, une semaine supplémentaires aux soldes d'hiver et d'été, uniques périodes où les enseignes sont autorisées à vendre à perte.
Mais les commerces se voient sérieusement concurrencés par les ventes privées et les promotions, autorisées toute l'année et omniprésentes en boutique comme en ligne.
De bons résultats ailleurs
Mais ce constat d'échec n'est pas valable pour tous les commerçants. Le centre MacArthur Glenn, à Roubaix, se félicite lui de ses bons résultats.
"Pour nous, c'était une très belle session, reconnaît Dorothée Voreux, responsable marketing du centre commercial. On a fait entre +5 et +10% de chiffre d'affaire et de fréquentation. On a eu une très belle météo au début de saison qui a vraiment créé une envie."
Un espoir unit en tout cas les commerçants de la métropole : profiter d'un nouveau pic de vente, avec l'arrivée de la braderie de Lille.