Giroptic, la start-up lilloise qui avait séduit Facebook avec ses caméras 360° ferme

C'est la fin de l'aventure pour Giroptic, qui employait 45 personnes.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le monde des start-up est un univers impitoyable. L'entreprise Giroptic spécialisée dans les caméras 360° et basée à Euratechnologie à Lille, a annoncé sa fermeture lundi 5 mars, par l'intermédiaire de son fondateur et PDG Richard Ollier.

Repérés par Facebook


"Je suis au regret de vous annoncer que nous fermons Giroptic aujourd'hui" déclare ce dernier dans un message publié en anglais sur son site internet

La petite boîte lilloise avait fait du chemin en dix ans d'existence, avec une vraie consécration en avril 2017 lorsque le patron de Facebook Mark Zukerberg avait confié ses caméras 360° lilloises aux 4 440 participants d'une conférence en Californie.


20 000 caméras livrées en 2017 


L'an dernier encore, "nous avons livré 20 000 caméras dans le monde" ​soit 10% des ventes dans le monde."Malheureusement, dans un marché naissant, ce n'était pas assez pour bâtir un commerce viable" ajoute le PDG sur son site.


Malgré un financement record sur sa campagne Kickstarter, la start-up avait bien eu quelques déboires, notamment un contentieux juridique avec Géonaute, une filiale du groupe Oxylane (maison-mère de Décathlon) dont elle utilisait la technologie de vidéo dans le cadre d'un partenariat.

Joint par téléphone, Richard Ollier évoque également une tentative de rapprochement avec "un grand fabricant de smartphones" , mais "le deal est tombé à l'eau il y a dix jours".

On était même prêts à vendre la société pour un euro symbolique


Pourtant, "on ne cherchait pas à se faire acheter pour des millions de dollars, on était même prêts à vendre la société pour un euro symbolique", mais le géant asiatique de la téléphonie n'y a pas donné suite.

Aujourd'hui, l'entreprise qui employait 45 personnes est en liquidation judiciaire, et Richard Ollier s'active pour reclasser une partie de ses salariés - ceux qui auront le plus de difficultés à retrouver du travail.

"C'était une belle aventure" estime aujourd'hui le chef d'entreprise de 37 ans, qui compte prendre ses premières vacances depuis 10 ans, "J'aurais aimé que ça se termine autrement."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information