Alors qu'il était en régime de semi-liberté, un détenu de la prison de Valenciennes a préféré opter pour l'évasion en démontant sa fenêtre plutôt qu'en attendant d'ouvrir la porte, comme il en avait le droit, un peu plus tard.
"Ce n'est pas l'évasion du siècle", tempère, un sourire en coin, Stéphane Lecerf, surveillant pénitentiaire et délégué syndical Ufap-Unsa Justice à la maison d'arrêt de Valenciennes. Mais elle a pour le moins le mérite de susciter l'intérêt !
Un homme de "moins de 30 ans", "pas dangereux", "détenu de droit commun en régime de semi-liberté" s'est évadé de la maison d'arrêt de Valenciennes ce 10 janvier matin vers "7h10". Mais ce qui est insolite c'est qu'il a démonté sa fenêtre pour s'enfuir alors qu'il n'avait qu'à patienter quelques heures ou quelques dizaines de minutes (en fonction de ses horaires) pour pouvoir sortir, en règle, par la porte.
Le mystère reste entier
En semi-liberté, les détenus ont en effet des horaires pour dormir à la maison d'arrêt et des horaires pour aller chercher du travail ou aller travailler, le jour.
Pourquoi notre homme a-t-il donc démonté sa fenêtre (sans barreau dans le centre de semi-liberté) et n'a-t-il pas attendu son heure de sortie ?
Selon Stéphane Lecerf, le détenu savait pertinemment qu'il était en régime de semi-liberté et pouvait sortir de l'établissement plus tard. Pourquoi a-t-il donc pris le risque de voir prolonger sa peine avec cette évasion ? Le mystère reste pour le moment entier. Les recherches sont toujours en cours pour le retrouver indique-t-on au commissariat de Valenciennes.