De quoi permettre, normalement, de boucler le dossier du possible repreneur.
Nouvel épisode dans le feuilleton Ascoval : les syndicats reçus mardi à Bercy sont repartis fatigués, mais soulagés de leur tour de table avec le ministre de l'Économie. Le site de Saint-Saulve bénéficiera d'un sursis de cinq semaines pour permettre de boucler le dossier de reprise,
Altifor a besoin de financements complémentaires
"Il faut un repreneur pour site d'Ascoval, et la reprise est compliquée parce qu'il faut des investissements, que ces investissements sont coûteux, que le repreneur probable, Altifor, aujourd'hui, a besoin de financements complémentaires" a expliqué Bruno le Maire à l'issue de la réunion.
"Il faut aussi que Vallourec puisse garantir des volumes, des tonnes de commandes et des prix qui puissent être satisfaisants" a ajouté le ministre. "Ce que nous avons convenu, c'est de travailler dans les cinq semaines qui viennent sur cette option de reprise et de travailler exclusivement sur cette option de reprise."
On a aujourd'hui un message clair du ministre
"On a eu une crainte à un moment donné que la volonté de l'État soit plus d'aller vers la solution de simplicité, qui était de fermer le site et de dire : 'allez hop, un petit chèque et on en parle plus', avance Bruno Kopczynski, délégué syndical CFDT Ascoval "On a aujourd'hui un message clair du ministre, qui a je pense recadré toutes les brebis qui auraient pu s'égarer."
Les 280 salariés d'Ascoval devront donc attendre encore une trentaine de jours. Le rendez-vous judiciaire au tribunal administratif de Strasbourg, aujourd'hui, devrait déboucher sur un report de la décision du tribunal.