VIDÉO. Coronavirus : à Lille, dans les coulisses des moyens de transport. Bus, métros et trams sont... vides

En cette période de confinement, on trouve des bus, des métros et des trams qui circulent mais avec un peu plus d'attente que d'ordinaire. 2/3 du personnel est mobilisé pour permettre à chaque habitant de la métropole lilloise d'aller travailler ou de faire ses courses.

Un bus quasi vide... sur une ligne d'ordinaire bondée ! Durant le confinement, le réseau Ilévia maintient 30 % de son activité. Un soulagement pour certains.

"Ç'aurait été embêtant sans transports, reconnaît un habitué du bus, pour faire les courses, pour tout, pour les déplacements en ville...  Je ne prends pas la voiture, que les transports en commun, donc c'est bien qu'il y en ait."

"Ce matin, j'ai fait la route de presqu'à côté du CHR jusqu'à Lille centre, raconte un autre passager, ça me permet de marcher pour faire travailler mes jambes. Et au retour, en bus avec mes courses !"
 

 

Je me sens plus à l'abri dans mon bus qu'au supermarché !


Protégée par une zone balisée, Isabelle Noulez n'a plus aucun contact avec les passagers. Un cadre de travail que cette conductrice considère "serein".

"On ne fait plus de ventes de titres, les bus sont désinfectés tous les jours, on a également du gel hydroalcoolique, des lingettes pour désinfecter si on veut, en supplément, le volant, le poste de travail, tout ça, donc je me sens assez sécurisée, plus à l'abri dans mon bus qu'au supermarché !"
  

Une baisse de 94% de la fréquentation


Chaque jour, 50.000 Lilloises et Lillois utilisent ces transports en communs contre 750.000 d'ordinaire.

"Nous avons perdu à peu près 94 % de la fréquentation, précise Gilles Fargier, le directeur général d'Ilevia. Malgré tout, il faut maintenir une offre que nous avons concentrée sur les axes structurants, parce que ça permet de desservir notamment les hôpitaux."
  

Ce serait préférable de porter des masques, pour ne pas contaminer les autres.


Dans le métro, une auxiliaire de vie, sans véhicule, explique être contrainte d'utiliser les transports en commun. Si le mètre de distance réglementaire est respecté, en revanche, elle regrette d'être la seule dans la rame à porter un masque.

"Après, chacun fait comme il veut, tempère-t-elle, mais ce serait préférable d'en porter, oui, pour ne pas contaminer plusieurs personnes."

Pour le moment, les  masques ne sont pas obligatoires dans les transports en communs, mais ils pourraient l'être à partir du 11 mai.

 
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