Les estaminets. Du flamand « stam », qui signifie « famille », ces cantines populaires typiques des Flandres ne désemplissent pas.
A Hondeghem, dans le Nord, l’Estaminet de l’ancienne maison commune est tenu par Eliane et Dominique Hardy. Des habitués indélogeables aux clients de passage désireux de goûter la cuisine locale, l’endroit fait salle comble tous les week-ends.
A la carte, pot’je vleesch, carbonnade, saucisse sauce maroilles et pâtés sont de rigueur. Pour les becs sucrés, tarte à la chouff et au spéculoos et Merveille, « presque un merveilleux » (gateau lillois à la meringue et au chocolat) indiquent les patrons.
Une tendance globale
Si la carte est alléchante, le restaurant doit son succès à « son âme » et son « ambiance familiale », rapportent les convives. Convives qui apprécient particulièrement la décoration délicieusement désuète du lieu : guirlandes de houblon au plafond, bibelots et antiquités un peu partout, et surtout, jeux flamands. « C’est resté dans son jus », et c’est ça qui plaît.
Portions généreuses, plats en sauce, convivialité : à l’instar des « bouillons » parisiens et autres « bouchons » lyonnais, l’estaminet flamand s’inscrit dans le « retrofoodisme », une des grandes tendances actuelles selon le guide Fooding 2019.