Depuis le Moyen-âge, les mineurs honore la Sainte-Barbe, censée les protéger des explosions dans la mine. Arenberg, cité minière classée au patrimoine mondiale, perpétue les traditions.
Il n’y a plus de mineurs en activité, mais les traditions résistent. Ce 4 décembre, les paroissiens et les anciens mineurs de la cité d’Arenberg ont fêté comme il se doit la Sainte-Barbe.
En tenue de travail
La cité minière d’Arenberg, à Wallers, a été construite entre 1900 et 1923, en même temps que la fosse minière. Depuis 2012, cette partie de la ville est classée au patrimoine mondial.
Ce qui tonne et détonne
La cité entière a été organisée autour de la place Casimir Périer, où se trouve l’église Sainte-Barbe. Son vitrail est dédié à cette sainte du IIIe siècle et à ceux dont elle est la Sainte-Patronne : tous ceux qui travaillent avec "ce qui tonne et détonne", et principalement les mineurs.Selon la légende, Sainte-Barbe est une jeune femme qui a vécu enfermée dans une tour par son père, où elle s’est convertie au catholicisme.
Furieux, son père aurait mis le feu à la tour et, retrouvant sa fille vivante, l’aurait lui-même décapitée. La légende veut qu’il ait été alors immédiatement foudroyé.
La paroisse Sainte Barbe du Hainaut a tenu à rendre hommage à ses mineurs
"La messe sera plus spécialement célébrée pour et avec: Herméné, Valentine et Marie- Louise HÉOIS - Charles CLEIS, Marie- Madeleine GOREZ et ÉMILE- André CLEIS - Yvette VANLOO et les défunts de la famille DÉPRETZ- WATTENNE - Raymond VAILLANT, Joseph GULSKI, Antonio PATI - Léon DEWAELE et Laura DECOËNEen obit (messe pour le repos des défunts, ndlr) Yvette VAN LOO, Julienne CAPOBIANCO, Jeanne CAILLEAU, Maria CICERI et Daniel DELVAUX"
- Communiqué de la paroisse