Son ex-conjoint l'a rouée de coups un soir alors qu'elle vivait avec lui depuis quelques semaines. Depuis, Marylène se bat pour que les victimes de violences conjugales parlent et dénoncent leur agresseur.
"Il est tellement charmant, tellement bel homme, il a une voix tellement posée, il sait jouer de ses charmes... On ne peut pas savoir à quel individu on a affaire quand on le rencontre", se rappelle Marylène. Il y a quatre mois, cette professeure de français rencontre Olivier. Très vite, sa vie semble devenir plus douce et l'homme s'installe chez elle.Mais le 3 août, dans la nuit, sa vie bascule. Marylène rentre chez elle après un dîner : "Et là, il a fait une crise de jalousie, de haine... un déchaînement de fureur incommensurable. Il m'a arraché une masse de cheveux derrière le crâne, bien en-dessous pour que ça ne se voit pas", témoigne-t-elle.
Elle poursuit : "Il m'a donné des coups, j'ai toujours des hématomes visibles et il m'a donné un dernier coup en me regardant droit dans les yeux. Il a reculé de trois pas en me disant « avec celui-là, t'inquiètes pas, tu vas souffrir pendant longtemps et tu mérites de souffrir ». Effectivement, ça m'a brisé trois cotes. J'aurais pu mourir".
L'homme, déjà condamné deux fois pour des faits similaires, purge aujourd'hui une peine de un an de prison pour ces violences. Depuis, Marylène se bat pour que les victimes sortent du silence : "J'imagine toutes celles qui ont peur et qui n'oseront jamais bouger et elles peuvent mourir. C'est pour ça que je me bat aujourd'hui. Il faut défendre les femmes."