LOSC : Bielsa ne s'est pas rendu à l'entretien préalable à son éventuel licenciement

Convoqué ce mercredi par le LOSC, Bielsa ne s'est pas rendu à Luchin. Son avocat nous a expliqué pourquoi. 

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Marcelo Bielsa, suspendu il y a une semaine par le LOSC,  a bien été convoqué pour un entretien préalable à un éventuel licenciement ce mercredi. Mais il ne s'y est pas rendu. Pourquoi ? Tout simplement parce que, selon son avocat, cette convocation n'est pas "légale" ou plus précisément, ne repsecte pas la procédure. "Le LOSC s'empêtre dans ses erreurs, explique Maître Brusa, avocat au Barreau de Paris. Visiblement, ils sont dans l'ignorance concernant la gestion d'un contrat d'entraîneur dans le foot."

Selon l'avocat de Marcelo Bielsa, dans un tel cas, la priorité doit être donnée à la saisine de la commission juridique (demandée dès la semaine dernière par le coach argentin). Toute procédure fondée sur la faute ou le licenciement n'a aucun fondement. En clair, le LOSC ne peut, selon lui, convoquer Bielsa, avant que la commission juridique de la Ligue de Football Professionnelle ne se soit prononcée. "Ils l'ont convoqué, mais il ne s'est pas présenté et il ne se présentera pas, martèle Maître Brusa. La charte du foot professionnel s'impose à Lille et à M.Bielsa. Si cette procédure n’est pas respectée, automatiquement, la rupture du contrat devient dépourvue de toute justification. Même pas besoin de plaider sur le fond."

Le LOSC, ce mardi, maintenait une version différente : "Le club informe que Marcelo Bielsa a été convoqué à un entretien préalable à un éventuel licenciement qui se tiendra le mercredi 29 novembre, avec mise à pied à titre conservatoire pour la durée de la procédure. Si la procédure de rupture de contrat engagée se poursuit, il sera ensuite convoqué devant la commission juridique de la LFP, à l'initiative du LOSC comme la charte du football professionnel le prévoit.

L'article 657 de la charte de la LFP indique au chapitre IV (STATUT DES ENTRAÎNEURS DE FOOTBALL DES CLUBS AUTORISES A UTILISER DES JOUEURS PROFESSIONNELS) : "...Indépendamment des droits des parties de poursuivre en justice la résolution, le litige doit être porté devant la commission juridique."

"Marcelo a préféré ne pas se présenter, a également confirmé Gérard Lopez, le préident du LOSC, sur Beinsports, avant le match face à Lyon. Il y a une jurisprudence, un concept légal qui existe. Nous on va le repsecter, on va respecter ce que prévoit la Ligue. On va s'en tenir à ça."

"Les dirigeants lillois ont fait une erreur"



Que va-t-il se passer maintenant ? La commission juridique étudiera le cas Bielsa le 12 décembre prochain. Le LOSC a d'ores et déjà annoncé qu'un entraîneur ne serait pas nommé avant. "Si la commission prononce la résiliation du contrat de M.Bielsa. Lille devra alors lui payer les indemnités dues à la rupture de ce contrat", affirme l'avocat du coach argentin.

9,5 millions d'euros, comme l'avance RMC ? "Je ne me prononce pas sur ce point", répond Maître Brusa qui rappelle que le même cas a déjà été vécu par Franck Passi, lorsqu'il a été évincé de l'OM en 2016. "Il n'a pas été licencié. J'ai demandé la convocation de la commission juridique. Et avant même la tenue de cette commission, l'OM et M.Passi ont trouvé un accord."


Maître Carlo Alberto Brusa est sûr de lui. Il a déjà défendu Laurent Blanc, Franck Ribéry, Adil Rami, Didier Deschamps... "Je crois que j'ai une petite réputation dans le milieu du foot. Vous savez, la justice sportive n'est pas très connue, même des avocats. C'est une justice d'exception. On n'est pas dans le droit social classique. Un contrat d'entraîneur est un contrat mixte avec une partie prestation de service et une partie protection du salarié. C'est très spécifique. Je crois que les dirigeants lillois vont comprendre qu'il ont fait une erreur". 


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