Un exercice Alerte attentat qui s'est déroulé au port de Calais aurait pu virer au drame. Les CRS, pas prévenus, ont dû intervenir pour interpeller une femme qu'ils croyaient vraiment armée.
« Elle aurait pu se prendre une balle en pleine tête ». David Létendart, élu au comité hygiène et sécurité (CHSCT) du port de Calais parle ainsi d'une de ses collègues dans Nord Littoral, qui a révélé l'information. Un ton grave qui montre que l'on a peut-être effectivement frôlé la catastrophe ce vendredi à Calais. Que s'est-il passé ?
Les CRS n'étaient pas au courant
Un employé du port voit une femme en train de se faire remettre une arme. Il est surpris, prévient immédiatement une compagnie de CRS qui est là tout près. CRS qui interviennent rapidement. Heureusement, ces policiers qui se sont préparés à neutraliser une femme armée ont "gardé leur sang-froid", explique Denis Hurth, délégué UNSA . L'employée a juste le temps d'expliquer qu'elle participait à un exercice de sécurité. Et faire baisser la tension...
Les CRS ont été surpris de ne pas avoir été mis au courant de cet exercice programmé en pleine journée. "Inadmissible", écrit sur Twitter le syndicaliste de l'UNSA : "Une meilleure coordination des différents intervenants sur le port de Calais serait souhaitable". Le CHSCT du Port de Calais va continuer à enquêter sur ce dysfonctionnement finalement sans conséquence et éventuellement en référer à l'inspection du travail.Exercice Attentat : CRS 39 à calais pic.twitter.com/75ok5zFSfX
— hurth (@unsadh) 3 octobre 2016