Une cigogne a été relâchée le 6 août au parc du Marquenterre, dans la Somme. Elle souffrait d'une inflammation de la patte qui l'empêchait de prendre le chemin de la migration avec ses congénères. L'oiseau a été soigné pendant 4 semaines au centre de sauvegarde de la faune sauvage de l'Oise.
Après des soins et beaucoup de repos, la jeune cigogne ne boîte plus du tout. Éric Desesquelles, fondateur de l'E.N.V.O.L., a veillé sur elle pendant quatre semaines dans le Centre de sauvegarde de la faune sauvage, qu'il a créé il y a 25 ans dans l'Oise.
Il y recueille et soigne principalement des rapaces, comme les chouettes, les buses ou les faucons.
Prête pour le départ
L'heure est à l'emmaillotage, la cigogne va voyager par la route de Francastel, dans l'Oise, vers Saint-Quentin-en-Tourmont, dans la Somme.
"Il est impératif de la transporter couchée, explique Éric Desesquelles, elle fatiguerait beaucoup trop sur ses pattes pendant le transport. Elle est en parfaite santé, elle vole bien et elle ne boîte plus".
Direction le parc du Marquenterre, à 120 kilomètres. C'est là qu'est née la cigogne au mois de mai. C'est là qu'elle va être relâchée, avec cinq autres oiseaux.
Prête pour le relâcher
Après des premiers pas hésitants, elle retrouve ses marques, sous l'oeil attendri de l'ornithologue Philippe Caruette : "Elle est avec l’aigrette garzette à côté, ça c’est sympa. Là, elle remet en place ses ailes. C’est elle qui va décider mais c’est sûr que des très bons courants d’air chaud comme aujourd’hui, des thermiques, ça va inciter l’oiseau à partir en migration. La majorité des cigognes qu’on bague ici pour le suivi migratoire, vont en Espagne, vont au Portugal et descendent pour certaines jusqu’en Mauritanie, au Niger donc elles traversent le Sahara".
Une cigogne sauvée et déjà un fou de Bassan à soigner. L'oiseau a été trouvé très affaibli sur la plage de Fort-Mahon. Une nouvelle mission pour l'E.N.V.O.L.