L’aéroport de Beauvais a bousculé son organisation pour se plier aux nouvelles mesures voulues par le gouvernement. À partir du 1er août, certains passagers, dont ceux en provenance de Serbie, doivent se soumettre à un test de dépistage du Covid-19 pour entrer sur le territoire français.
Vendredi 24 juillet, le gouvernement communiquait une liste de seize pays, dont la Serbie, en provenance desquels il sera obligatoire dès le 1er août soit de présenter un test PCR négatif pour embarquer dans un vol en direction de la France ; soit d'être soumis à un test à leur arrivée sur le territoire français. C'est ce deuxième cas de figure qui intéresse l'aéroport de Beauvais où une petite équipe a été mise en place pour assurer l’accueil des vols en provenance de Belgrade.
#COVID19 | 16 pays sont concernés, à ce jour, par cette mesure :
— Gouvernement (@gouvernementFR) July 24, 2020
?? Afrique du Sud
?? Algérie
?? Bahreïn
?? Brésil
?? Émirats arabes unis
?? États-Unis
?? Inde
?? Israël
?? Koweït
?? Madagascar
?? Oman
?? Panama
?? Pérou
?? Qatar
?? Serbie
?? Turquie pic.twitter.com/6VPIrbI7dP
"Il y a eu un grand travail de préparation en collaboration avec la préfecture et l’agence régionale de santé. Un nombre d’agents permettant de gérer au mieux tous les cas de figure est prévu. Nous sommes prêts. Il n’y a plus qu’à", affirme Edo Friart, directeur commercial de l’aéroport de Beauvais. À 8h30 samedi matin, ses équipes, celles de l’ARS et la police aux frontières seront confrontées pour la première fois à la nouvelle organisation. Un processus qui se répètera sur les quatre vols hebdomadaires en provenance de Belgrade.
C’est facile à dire, forcément plus difficile à faire. Sur ces vols, il peut y avoir plus de 150 passagers. Sur le papier ça fait potentiellement beaucoup de personnes à contrôler. D’autant que, si les contrôles ont été mis en place sur ces vols là c’est qu’en Serbie, le pays n’est pas en capacité de faire passer des tests de manière optimale.
Un traitement administratif pour assurer le suivi des passagers
Sur la plateforme où seront accueillis les passagers, deux cas de figures se présenteront : "Soit les passagers sont en mesure de nous montrer un test négatif daté de moins de 72h et peuvent vaquer à leurs occupations ; soit ils seront guidés dans les quatre ou cinq espaces qu’a installés l’ARS pour effectuer les tests", expose-t-il.Outre les tests PCR, qui nécessitent "l’introduction d’un coton tige dans le nez des patients", "et prennent une à deux minutes", précise le directeur commercial, les passagers devront se soumettre à un traitement administratif. "On va notamment déterminer où la personne réside pour réagir de manière la plus efficace possible en cas de résultat positif. Les voyageurs doivent se confiner à l'adresse qu'ils ont déclaré jusqu'à l'arrivée des résultats. Ils tombent généralement au bout de 48h."