L'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris ce lundi 15 avril s'avère être l'un des scénarios catastrophes des pompiers. Matériaux anciens, œuvres précieuses, et structures interdépendantes rendent l'intervention périlleuse. Le SDIS de l'Oise s'était entraîné fin mars à Beauvais.
Une mission de "haut vol" : c'est par ces termes que les pompiers de l'Oise décrivent leur exercice du vendredi 22 mars. Car impossible d'improviser une telle intervention. Ce jour-là, le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) organise une opération sauvetage à la cathédrale de Beauvais, réunissant les casernes de Beauvais, Tillé et Lachapelle-aux-Pots. Pour l'occasion, le SDIS a déployé le poste de commandement, un drone de surveillance pour survoler l'édifice, et les véhicules d'intervention.Mission du jour : éteindre un incendie fictif au sommet de l'édifice sur la toiture, prendre en charge vingt victimes, et protéger les œuvres. Ce lundi 15 avril 2019, à Paris, les sapeurs-pompiers n'ont dû évacuer aucune victime. Pour le reste, le scénario était le même.Une intervention d'envergure
Une intervention exceptionnelle, très technique. Alors pour savoir répondre à temps, et protéger autant que faire se peut la cathédrale de Beauvais, vieille du XIIIe siècle, les pompiers s'entraînent régulièrement depuis 2002. "Nous avons mobilisé des moyens humains et matériels pour se préparer, pour faire face, explique le capitaine Vincent Boitrelle. On fait de la prévention, on fait des plans d'interventions (...) des plans de sauvegarde des oeuvres." Depuis 2015, par ailleurs, une mission patrimoine a été imaginée pour la protection en particulier des oeuvres et le patrimoine.Revivez en images leur exercice :