"Chacun a le devoir de préserver et valoriser l'environnement " : des filets antipollution installés au bord de l'Oise à Pont-Sainte-Maxence

Trois filets de rétention de déchets ont été installés au bord de l'Oise à Pont-Sainte-Maxence. Cette initiative municipale vise à lutter contre le déversement de plastique et autres détritus dans la rivière. Le maire de la ville espère que d'autres communes et intercommunalités s'en empareront également.

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À la surface de la rivière de l'Oise, bouteilles et autres sachets en plastique flottent. Ces détritus sont à l'origine de la pollution des océans. Alors, pour contrer ce phénomène, la ville de Pont-Sainte-Maxence (Oise) a décidé d'innover.

La municipalité vient de mettre en place des filets de rétention de déchets, installés par une entreprise cannoise, qui permettront de récolter chacun jusqu'à une tonne de déchets en tout genre.

Aucun risque d'inondation

Le principe est simple : l'eau va s'écouler à l'intérieur du filet et tous les déchets qui pouvaient s'écouler dans la rivière sont capturés. "Sur le système qu'on a, il n'y a aucun risque" que le dispositif se bouche, "même si l'eau vient à s'accumuler, elle peut passer sur les côtés ou au-dessus du filet", explique Adonis Asikian, technicien.

En effet, avec un tel système, "si on a beaucoup de pression, on préfère laisser passer des déchets plutôt qu'il y ait des inondations. C'est pour ça qu'il y a un système de surverse". Toutefois, en cas de grosses pressions, Adonis Asikian note que quelques déchets "pourront passer dessus ou sur le côté, mais mieux vaut cela que d'inonder les maisons au-dessus".

C'est le système de voirie, qui effectue déjà "un bon service de propreté au niveau de la commune", qui passera avec un camion-grue et "sortira le sachet pour le déverser dans le camion et l'emmènera en déchetterie", précise Fabrice Grison, responsable du centre technique municipal.

Un suivi sera également effectué sur chaque filet, "avec une surveillance qui va se faire de temps en temps, site par site, en fonction des services qui passeront dans le coin. Nous ferons des retours sur l'évolution de ce qui est stocké dans les filets, pour qu'on puisse intervenir", ajoute-t-il.

Les types de déchets, ce sont les papiers, plastiques, bouteilles qui peuvent être jetés par les riverains sur les routes, sur la voie publique. Lors de pluies, ils partent dans les avaloires et se retrouvent dans la partie des évacuations des eaux pluviales qui viennent se jeter dans l’Oise.

Fabrice Grison, responsable du centre technique municipal

"L'Oise est hautement symbolique pour Pont-Sainte-Maxence"

Pourquoi avoir décidé de sauter le pas ? La municipalité a constaté qu'en se promenant au bord de l'Oise, de nombreux déchets jonchaient le sol. "C'est la raison pour laquelle on a souhaité installer des filets antipollution aux différents effluents qui permettent de récupérer ces déchets", explique Arnaud Dumontier, maire (LR) de la commune.

Seulement trois filets ont été installés, ce qui pourrait être perçu comme inefficace par certains, mais l'élu croit en la "politique des petits pas". Il estime également que Pont-Sainte-Maxence pourrait servir de modèle pour que d'autres communes ou intercommunalités s'emparent de cette initiative. "Je rappelle que l'article 2 de la charte de l'environnement dispose que chacun a le devoir de prendre sa part dans la valorisation et la préservation de son environnement, c'est ce qu'on fait ici très concrètement".

Selon l'édile, chacun doit contribuer à cet effort. "À Pont-Sainte-Maxence, on l'a fait la semaine dernière avec la fresque du climat, qui était destinée aux jeunes générations. Je crois vraiment que les jeunes générations sauveront le monde". C'est pourquoi la commune développe des initiatives environnementales similaires : "il n'y a pas de combat qui soit perdu, les seuls combats que vous perdez sont ceux que vous ne menez pas".

Car pour lui, nous vivons dans une période charnière pour la préservation de la planète, mais pas que. Il s'agit également de "la préservation de l'espèce humaine qui est aujourd'hui en danger, on risque de vivre une nouvelle extinction, et cette fois-ci, ce sera la nôtre", conclut-il.

Avec Rachel Desmis / FTV

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