À Compiègne, un projet d'habitat partagé entre valides et handicapés mentaux

C'est un projet utopiste qui sort de terre dans l'Oise... Les parents de Quentin, un jeune homme trisomique, sont en train de construire un immeuble où cohabiteront personnes valides et handicapées. Le coeur de leur engagement : rétablir le vivre-ensemble pour rompre l'isolement.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

C'est un immeuble pas comme les autres qui va voir le jour en septembre prochain, au 10, bis rue Saint-Germain à Compiègne. D'ici plusieurs mois, personnes valides et handicapées mentales se côtoieront au quotidien dans le respect et la bienveillance. C'est en tout cas ce qui motive Véronique et Jérôme Bataille, parents du jeune Quentin, 25 ans, trisomique 21. 

Quentin travaille en CDI depuis trois ans dans l’entreprise monalbumphoto.fr à Nanteuil-le-Haudouin. Ses parents ont toujours eu à coeur que leur fils soit entouré et mêlé aux personnes "ordinaires". 

La différence fait grandir


Jérôme Bataille a un mantra : "la différence fait grandir tout le monde". En 2016, il a créé la SARL Arcs-en-Ciel pour mener à bien ce projet d'habitat partagé. D'ici octobre, 25 logements seront disponibles pour des personnes valides, et 7 pour des personnes handicapées. 

Le regroupement de personnes handicapées permettra une mutualisation de l'accompagnement. La cohabitation devra se faire dans la bienveillance et le respect.


Jérôme et Véronique n'ont reçu aucune subvention pour ce projet. Ils ont tenu à être libres dans leurs mouvements. "On souhaite avoir la liberté d'aménager les locaux comme on le souhaite, et d'évoluer en allant en fonction de nos expériences", commente le père de Quentin.

L’expérience existe déjà un peu partout dans le pays, menée notamment par l'association Simon de Cyrène. C'est le cas à Vanves, qui accueille quatre structures semblables, à Rungis, où un chantier a commencé pour cinq autres logements, et des permis de construire ont été déposés à Dijon, Nantes, Lyon et sur l’île de Ré



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information