Ibrahim Diarra était le parrain du club de rugby Compiègne. Victime d'un AVC puis d'un accident cardiaque, le rugbyman est mort mercredi 18 décembre à Paris, à l'âge de 36 ans.
D'Ibrahim Diarra, beaucoup retiendront son sourire ! Les enfants de l'école de rugby du RC Compiègne quant à eux se souviendront de ses quelques passages au club. "C'était quelqu'un de très abordable. Il avait toujours le sourire. C'était un gars génial !", raconte Thomas Frau, joueur de l'équipe sénior du RCC. Le troisième ligne-aile international (1 sélection avec le XV de France), Ibrahim Diarra, est décédé mercredi 18 décembre à Paris des suites d'un accident cardiaque. Victime d'un AVC à son domicile cinq jours plus tôt, il avait été transporté à l'hôpital George-Pompidou. Il n'avait que 36 ans.
Parrain du club
"Ibou", comme ses amis aimaient l'appeler, était parrain du club de rugby de Compiègne. Il profitait du tournoi Savarigo, un tournoi annuel qui accueillait plus de 700 enfants de la région, pour venir transmettre sa bonne humeur et son amour du rugby. "J'aime le contact avec les gamins parce que je me reconnais en eux", écrivait-il dans un texte intitulé quartier libre... soulever des montagnes. Ibrahim Diarra est de ceux qui ont découvert le rugby sur le tard. A 16 ans, il intègre le club de Viry-Châtillon. Très vite, il se fait remarquer et part au centre de formation de Montauban. Devenu professionnel, il est appelé en équipe de France en 2008 pour disputer un match du Tournoi des 6 Nations, contre l'Italie. L'année suivante, Ibou rejoint le Castres Olympique. C'est dans ce club qu'il va explorer tout son potentiel, s'installant dans la troisième-ligne castraise. En 2013, il est sacré champion de France avec le CO.[Carnet Noir]
— Provale (@ProvaleRugby) December 18, 2019
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès d’Ibrahim Diarra, cet homme à la générosité sans nulle autre pareille. Toujours le sourire collé aux lèvres.
Nous sommes sans mots ce soir. Tu vas nous manquer Ibou.
Nos condoléances émues aux tiens. pic.twitter.com/yHUf14fa0y
Thomas Frau, qui avait 14 ans à l'époque se souvient : "Quand il est venu, c'était le moment où il commençait à être connu. Il venait d'être champion de France avec Castres (en 2013, ndlr). Pour nous, c'était impressionnant ! Mais il était tellement ouvert et de bonne humeur que finalement c'était facile d'aller l'aborder".
Venu au RC Compiègne par l'intermédiaire d'un de ses meilleurs amis, alors entraîneur au RCC, Ibrahim Diarra a rendu visite aux jeunes compiégnois à trois reprises. Un sourire et une bonne humeur qui manquera aux enfants de l'école de rugby du club.