Monchy-Saint-Éloi (Oise) accueille ce 27 septembre le concours du meilleur chauffeur routier de France. À l'issue des épreuves - parcours chronométré, questions sur la sécurité routière, et épreuve d'économie de carburant - le vainqueur s'est vu offrir des vacances pour la destination de son choix.
Les camions estampillés Aftral défilent à Monchy-Saint-Éloi (Oise), près de Creil, ce 27 septembre. Ici se déroule le concours du meilleur chauffeur routier : chaque concurrent, au volant de son poids lourd, doit manoeuvrer sous les yeux attentifs des examinateurs de l'Aftral (Apprendre et se former en transport et logistique), premier organisme de formation professionnelle en transports et logistique en France.
Ce matin, "il y avait trois épreuves", détaille Nicolas Rollet, assistant pédagogique, vêtu d'un chasuble orange "formateur". "Un quiz sous forme d'un QCM [questionnaire à choix multiples, ndlr] de vingt questions, une épreuve d'éco-conduite dans la circulation, où on analyse la consommation du conducteur et une épreuve de manoeuvre et de mise à quai."
Des vacances à la clé
Le meilleur chauffeur sera désigné parmi les concurrents ayant été les plus rapides - sans toucher d'obstacles - lors de la mise à quai, les plus économiques lors du parcours et ceux ayant donné le plus grand nombre de réponses correctes au questionnaire. Le vainqueur, un chauffeur gardois, s'est vu remettre un chèque de 2 000 euros pour partir en vacances dans le lieu de son choix.Marian Moraru, candidat représentant la société francilienne Vitrans, est confiant. Le concours, "c'est un coup de pouce pour mon entreprise qui s'apprêter à signer de nouveaux contrats. Pour moi, c'est quelque chose aussi. Quand j'ai été sacré champion d'Île-de-France, j'en suis pas revenu, je ne trouvais pas les mots."
La prévention comme objectif
Le championnat est né de l'initiative de la mutuelle Klésia. "Derrière, il y a l'idée de sécurité au travail. Nous, on a été liés à tout ça car nous sommes à la base de la formation initiale et continue des conducteurs, on leur parle de prévention et de sécurité dans nos formations... Donc c'est tout naturellement qu'ils sont tournés vers nous pour mettre en place ces épreuves," note Nicolas Rollet."C'est un métier difficile, qui doit être une vocation. C'est un métier usant, fatiguant, et il faut aimer pour le rester", constate le formateur. Marian, lui, confie le secret de sa longévité : c'est d'"être cool au volant".