À Laigneville, dans l'Oise, des habitants ont porté plainte contre leurs voisins à cause de leurs ébats sexuels trop bruyants. Si dans le voisinage l'affaire prête à sourire, les concernés, eux, le prennent au sérieux.
Dans les rues de Laigneville, dans l'Oise, l'affaire fait beaucoup rire. "Ils font trop de bruit dans leurs ébats sexuels ? Et on a porté plainte pour ça ? C'est n'importe quoi", sourit une habitante.
"Je trouve ça drôle. Un peu ridicule d'en arriver là. Mais un peu marrant que ça se diffuse sur les réseaux", confie un passant. "Moi, je préfère voir des gens faire l'amour que de se taper dessus. Enfin, en tout cas, moi ça n'arriverait pas, j'ai plus les moyens", s'esclaffe un autre habitant de la commune.
Il faut dire que l'affaire a fait le tour de la ville et de la presse quotidienne régionale. Les ébats amoureux sont si intenses et fréquents que les voisins n'en peuvent plus et ont déposé plainte.
"J'ai cru que c'était une blague au début"
Dans le lotissement, les résidents ne sont pas surpris. Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois que ça arrive. "J'ai eu un voisin comme ça. On entendait ses ébats la journée. Tous les voisins avaient mis un petit mot je crois. Mais ça n'avait pas pris des proportions comme ça", s'étonne une habitante de la résidence. "Je comprends que cela puisse déranger les voisins. Après, ils vivent leur vie aussi. Il faudrait trouver un juste milieu, qu'ils essayent de faire un effort. Peut-être isoler la chambre", estime un autre résident.
Les plaignants ont bien essayé d'entrer en contact avec les amoureux performants, mais sans succès... Des signalements ont alors été faits auprès du syndic, de la gendarmerie ainsi que de la police municipale. Le maire de la commune, quant à lui, s'est saisi du dossier : "J'ai cru que c'était une blague au début, mais non non, c'était très sérieux, sourit Christophe Dietrich. La mairie est assez démunie dans ce genre de cas. À part aller voir les gens et leur demander d'être un petit peu moins bruyants, on n'a pas beaucoup de marges de manœuvre. Après, c'est du savoir-vivre."
Selon le maire, les policiers municipaux ont rencontré le couple en question. Celui-ci espère que la médiatisation de cette affaire calmera leurs ardeurs.