Pas très patients, un internaute s'en est pris aux pompiers sur les réseaux sociaux, qui ont décidé de lui adresser une lettre pleine d'ironie.
Les pompiers ont repéré sur Facebook un certain "Konnard Kawa", qui les insultaient copieusement vendredi. Visiblement, il n'a pas apprécié d'être bloqué sur la route alors que les sapeurs-pompiers portaient secours aux victimes d'un accident dans l'Oise...
"Sauveurs de chat", "mongols", "ils ne servent à rien". L'internaute ne manque pas d'adjectifs pour décrier les sapeurs-pompiers.
Un petit message à Monsieur Konnard... A lire et partager sur https://t.co/bMBHSCLZz0 #pompiers #oise pic.twitter.com/VmpIucm79G
— SDIS de l'Oise (@SDIS60) 27 janvier 2017
Le message n'est pas passé inaperçu. Les pompiers ont tenu à repondre à ce virulent internaute. "Cher monsieur Konnard, nous n'avons hélas pas sauvé de chats hier", ont-ils écrit, avant de lister les interventions difficiles de la journée : un mort, deux blessés graves, 28 blessés légers. Et cela entre 7h et 13h sur les routes de l'Oise. Sans compter les 59 personnes ayant chuté. Doit-on ajouter les 20 incendies de la journée, 1000 appels de détresse ?"
#BonneReponse @SDIS60 certes, c'est un peu de temps à passer pour la réponse, mais ça a le mérite de mettre un bon citoyen à l'honneur pic.twitter.com/3yDj2qgbG2
— Sébastien RAMA (@sebastienrama) 27 janvier 2017
C'est la première fois que les pompiers sont attaqués de façon aussi virulente sur les réseaux sociaux, explique Nicolas Mongin, en charge de la communication. "Il était véhément dans ce post, mais aussi dans les commentaires qu'on ne voit plus parce qu'il a fermé sa page après avoir reçu beaucoup de commentaires." "Les pompiers ont été très surpris de ce message", indique-t-il.
Pourquoi lui répondre ? "Pour l'ensemble de son oeuvre", plaisante Nicolas Mongin. "En tant que service public, nous nous devons d'avoir une réponse polie et adaptée et on ne peut pas accepter ces choses là. Les incivilités ont lieu dans la vraie vie, mais aussi sur les réseaux sociaux." Avec un ton sarcastique, entre l'humour et l'ironie, la lettre a fait mouche et a été partagée des milliers de fois. De quoi clouer le bec au fameux "monsieur Konnard".