La sénatrice PS de l'Oise a annoncé lundi sa candidature à la tête du groupe socialiste du Sénat dans le cadre d'une "coprésidence paritaire",
suite à la démission surprise de Didier Guillaume.
"Je pense que pour avancer, il faut que l'on change aussi nos méthodes de travail dans le groupe socialiste", a plaidé Mme Rossignol, avant de poursuivre : "Je proposerai mardi, jour de l'élection, à mes collègues une coprésidence paritaire."
"Si je suis élue demain matin, l'autre candidat, si c'est un homme qui sera à mes côtés, je lui proposerai d'être co-président pour animer ensemble le groupe socialiste", a-t-elle précisé.
La sénatrice a cependant affirmé discuter "avec les candidats qui voudraient eux aussi s'inscrire dans un schéma de rassemblement" et n'exclut pas de retirer sa candidature. "Peut-être que d'ici demain, nous aurons trouvé une solution de rassemblement et que je vous dirai : en fin de compte, mes objectifs sont atteints par une autre formule", a-t-elle indiqué.
L'ancien ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, a aussi annoncé à Public Sénat qu'il "se prépar(ait) à être candidat". D'autres sénateurs tels que Marc Daunis, André Vallini, Jean-Pierre Sueur ou encore Jean-Marc Todeschini ont également manifesté leur intérêt pour le poste.
Laurence Rossignol avait déjà été candidate à ce poste en septembre, au lendemain des élections sénatoriales face à Didier Guillaume et Martial Bourquin, sans succès.