Gilets jaunes : à Senlis, le nouvel an fêté sur un rond-point

Une trentaine de "gilets jaunes" ont fêté le passage à la nouvelle année ensemble à Senlis, dans l'Oise, ce 31 décembre. Dans le camp, installé depuis un mois, tout avait été prévu pour les accueillir et faire la fête. Un moment de répit dans une ambiance conviviale. 
 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Sono, cotillons et traditionnel décompte des dernières secondes avant minuit : ce lundi soir, une trentaine de « gilets jaunes » ont fêté le passage à la nouvelle année sur un rond-point à la sortie de l’autoroute A1 à Senlis, dans l'Oise. Une parenthèse festive dans la mobilisation, mais aussi une façon de la célébrer.
 


A 20h, la musique retentit déjà. Hors de question de prêter attention aux vœux qu’Emmanuel Macron adresse alors aux Français. L’ambiance est conviviale : tout a été prévu pour fêter dignement. Parmi les abris, une cuisine aménagée et une salle pour partager un repas avant de se retrouver au coin du feu. « Il y a eu énormément de dons, des personnes qui nous ont ramené des repas, pas mal de choses, explique Sonia, sophrologue. Le reste, ce sont les personnes qui sont ici qui ont participé. »
 

Mais à l’heure des souhaits pour 2019, les revendications ne sont jamais très loin pour ces « gilets jaunes », même coiffés d’un cône en carton. Une participante espère ainsi qu’ils « arriv[ent] à obtenir gain de cause, parce que pour l’instant on a rien eu du tout ». Un autre, qu’ils parviennent « à avoir cette fameuse destitution du gouvernement, et la mise en place d’une écoute citoyenne ».
 
« C’est une soirée de mobilisation comme les autres, assure Hervé, artisan. C’est un peu plus festif parce que c’est le jour de l’an, mais on continue à se mobiliser et à faire avancer nos idées. On va se battre pour obtenir le maximum de choses, on ne va pas lâcher. » Pour Elisabeth, clore dignement 2018 est aussi l’occasion de « partir pour un nouveau départ sur 2019, en espérant que M. Macron va bien vouloir [les] entendre ». « Sinon, on mènera encore le combat », prévient-elle. En cette première nuit de janvier, personne ne veut entendre parler d'essoufflement sur le camp.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information