Une femme a été placée en garde-à-vue, cet après-midi, dans le cadre de l'enquête portant sur les messages de menace reçus par le directeur et le personnel de l'Institut Calot, à Berck-sur-Mer. Elle est soupçonnée d'être l'auteure de ces messages.
Après des mois d'enquête, a-t-on mis la main sur le corbeau qui fait chanter l'Institut Calot de Berck-sur-Mer depuis octobre ? Le Parquet de Boulogne-sur-Mer confirme en tout cas l'information de la Voix du Nord selon laquelle une femme a été placée en garde-à-vue ce jeudi après-midi.
Elle est soupçonnée d'être l'auteure des messages de menace envoyés au directeur et à certains membres du personnel.
En relation avec un membre du personnel
Pour le moment, peu d'informations sur le profil de la suspecte. Pascal Marconville, procureur de Boulogne-sur-Mer, a indiqué ce vendredi qu'il s'agissait d'une aide-soignante, salariée de l'hôpital depuis 1996.
A 20h, les auditions n'avaient pas encore eu lieu. En revanche, son domicile a été perquisitionné, sans doute pour retrouver des traces du portable depuis lequel le corbeau envoie ses messages.
Vendredi, elle a finalement reconnu être le corbeau, expliquant son geste par le "dépit amoureux", selon le procureur.
Elle n'est a priori pas liée à l'agent de sécurité interpellé le week-end dernier suite aux multiples incendies volontaires déclenchés dans l'hôpital. Alors qu'il était en garde à vue, de nouveaux messages menaçants avaient été envoyés à Benoît Dolle, le directeur de l'hôpital.