La direction du fabricant de pneumatiques évoque neuf projets à l'étude qui "progressent bien et sont prometteurs". Par ailleurs, les négociations sur le plan de sauvegarde de l'emploi se poursuivent jusqu'au 21 janvier 2021.
La direction de Bridgestone s'est prévalue lundi 14 décembre d'"avancées prometteuses dans la recherche de solutions industrielles" à la fermeture annoncée de son usine de pneumatiques de Béthune qui emploie 863 personnes, listant neuf projets "en phase d'études approfondies".
Neuf projets à l'étude
Sur ces neuf projets, "deux concernent la reprise du site par un fabricant de pneumatiques, cinq l'installation de nouvelles activités sur le site, dans les domaines du pneumatique et du caoutchouc, des batteries et dans d'autres secteurs d'activités" et deux "l'installation d'activités en dehors du site", a indiqué la direction du groupe dans un communiqué.
"Les projets à l'étude progressent bien et sont prometteurs"
"En concertation étroite avec les équipes du Gouvernement, Business France, Nord France Invest et les collectivités, Bridgestone s'est engagé à faire progresser l'étude de ces projets et la recherche de solutions pérennes dans les plus brefs délais et, si nécessaire, au-delà de la période prévue par la loi", ajoute le communiqué.
"Les projets à l'étude progressent bien et sont prometteurs", a déclaré Daniel Giroud, directeur commercial et membre du comité exécutif de Bridgestone EMIA, en charge du dossier. "Un dialogue est mené sur ces neuf projets avec les interlocuteurs institutionnels, y compris dans le détail sur comment chacun peut les faire avancer", a-t-on précisé à la direction. Et d'ajouter : "L'orientation des recherches est plutôt sur une conjugaison de solutions."
Parallèlement, les négociations sur le PSE se poursuivent
Le géant japonais du pneumatique Bridgestone avait annoncé mi-septembre la fermeture courant 2021 du site de Béthune, invoquant un problème de surcapacité de production en Europe, puis fermé la porte à un scénario alternatif proposé par le gouvernement pour sauver le site et y préserver autour de 500 emplois.
Les négociations se poursuivent par ailleurs sur le PSE, jusqu'au 21 janvier, avec les syndicats, qui ont dénoncé la semaine dernière une "situation de blocage et de déception" sur la question des congés de reclassement.