A Boulogne-sur-mer, les manifestants s'invitent devant la permanence du député

2000 personnes environ ont défilé dans les rues de Boulogne ce matin contre la réforme des retraites. Une manifestation bon enfant malgré une halte de quelques minutes un peu tendue face aux forces de l'ordre devant la permanence du député la République en Marche, Jean-Pierre Pont.

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A l'appel d'une intersyndicale, la foule, compacte, s'est mise en route vers 10 heures depuis la Chambre de Commerce en direction de la sous-préfecture de Boulogne. Au son d'une version revue et corrigée "la Salsa du Macron", les 2000 personnes de la manifestation contre la réforme des retraites ont changé quelque peu d'itinéraire en cours de route.

 




"Et si on allait rendre une petite visite à notre député" lance un des manifestants, et c'est tout le cortège qui dévie. Face à la permanence, une vingtaine de policiers protège les lieux et les échanges resteront verbaux entre manifestants et forces de l'ordre. Une réponse aux propos du député en début de semaine chez nos confrères de Delta FM , assimilant certaines actions du mouvement de grève à du "terrorisme". Joint ce matin par nos soins, Jean-Pierre Pont clarifie ses propos : "je suis prêt à recevoir les représentants des organisations syndicales mais je ne cautionne ni les débordements ni le blocage des entreprises de Capécure sur le port. J'ai moi aussi fait grève, mais je n'ai jamais arrêté de soigner mes malades" (Jean-Pierre Pont est médecin NDLR).

 

Le cortège a ensuite repris sa route : "nous sommes inquiets de voir le gouvernement arc-bouté sur ce projet de réforme. On se bat pour garder notre système par répartition même s'il y a des choses à revoir", explique Pascale Vis, secrétaire génerale de l'union locale CGT du Boulonnais. Propos confirmés quelques mètres plus loin par Fabrice Obaton, professeur d'histoire géographie et porte-parole départemental Solidaires : " Nous disons NON au sytème par point. Il faut améliorer le système actuel et taper sur les cotisations patronales".
 

De nouvelles actions sont possibles demain avant un nouveau rassemblement ce samedi 11 janvier à 9h30 devant la sous-préfecture.

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