Christophe Sirugue succède à Philippe Vallette à la tête de Nausicaá à Boulogne-sur-Mer

Christophe Sirugue est le nouveau directeur général de Nausicaá à Boulogne-sur-Mer, plus grand aquarium d'Europe. Le quinquagénaire succède le 1er janvier 2021 à Philippe Vallette qui fait valoir ses droits à la retraite. Une nouvelle ère s'ouvre dans un contexte économique et sanitaire difficile. 

"Je ne suis pas océanographe mais il y a une fierté à succéder à Philippe Vallette". Christophe Sirugue se défend d'avoir été retenu pour son profil politique mais plus pour ses expériences professionnelles dans le public et dans le privé. Agé de 54 ans, il a été maire, député de Saône-et-Loire et secrétaire d'état du gouvernement Cazeneuve sous la présidence de François Hollande. 
 

4 défis

Christophe Sirugue veut s'inscrire dans la continuité de Philippe Vallette qui aura passé 38 ans dans l'entreprise : "Je sais que je pourrai compter sur lui. Nous sommes déjà en train de penser à des coopérations futures", explique celui qui prendra ses fonctions officiellement le 1er janvier prochain. Mais la feuille de route du nouveau directeur général est déjà écrite et tient en 4 défis.

Economique: "Nous avons une délégation de service public, des obligations et il est important d'assumer les éléments inscrits dans cette délégation. Il faudra rendre la situation financière la plus saine possible lorsque nous aurons traversé la période que nous vivons".
Managériale: "Nausicaá est une belle entreprise de 278 salariés, qui a accueilli de nouveaux membres avec l'extension en 2018. Nous avons besoin de coordonner l'ensemble de cet équipage . De porter une dimension collective pour servir les missions qui sont les nôtres".

Sociétale: "Il y a aujourd'hui un débat sur le bien-être animal. J'ai la prétention de dire que ce bien-être animal est particulièrement bien respecté ici et que les soigneurs ont un lien très proche avec l'ensemble des animaux. Pour autant, des questions se posent et je crois que nous devons montrer en quoi Nausicaá est un établissement qui, parce qu'il porte des missions de service public, d'information, d'éducation et de sensiblisation n'a pas à rougir de ce qui est fait de ce point de vue là".

Scientifique: "Nous avons dans les actions qui sont menées, des coopérations avec l'école, avec l'université, avec l'autre bout de la planète dans lesquelles nous apportons notre connaissance. Ce défi là, c'est aussi un élément d'identification de Nausicaá".

2ème équipement touristique le plus fréquenté des Hauts-de-France

Quant au budget de Nausicaá, Christophe Sarugue évoque plusieurs pistes de réflexion, des fourchettes de fréquentation pour 2021 en fonction de l'évolution de la crise sanitaire. Des incertitudes planent mais "on ne veut pas subir", assure-t-il. Le million de visiteurs espéré avec l'agrandissement n'a pour l'heure pas été atteint avec les fermetures successives mais avec le retour à une année normale, Christophe Sirugue table sur 900 000 : "Nausicaá est une locomotive touristique".

 « J'ai considéré que le moment était venu de me retirer de la direction du Centre et de faire valoir mes droits à la retraite après avoir dirigé un établissement qui va fêter ses 30 ans en 2021 et qui se place au 7ème rang national et au 2ème rang régional en termes de fréquentation. Nausicaá est entré dans le cœur des Boulonnais et est devenu au fil des années une véritable fierté locale ainsi qu'une référence à l'international. Je veux remercier tous ceux qui ont travaillé à mes côtés durant ces années.  J'ai entièrement confiance en la capacité de Christophe SIRUGUE à faire rayonner le Centre National de la Mer et poursuivre sa mission première : sensibiliser le public à une meilleure gestion des océans », a déclaré Philippe VALLETTE.
 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité