Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb veut "un protocole additionnel" aux accord du Touquet de 2004, qui fixent la frontière britannique à Calais, avec notamment "une prise en charge d'un certain nombre de coûts" par les Britanniques, explique-t-il dans un entretien au Parisien.
Le président français Emmanuel Macron et la Première ministre britannique Theresa May se retrouvent jeudi pour un sommet franco-britannique à Sandhurst, au sud de Londres.
La question des migrants, et en particulier "les moyens d'améliorer la gestion commune de la frontière à Calais", où les migrants affluent depuis plus de 20 ans dans l'espoir de se rendre en Grande-Bretagne, seront au menu des discussions lors du sommet, a indiqué l'Elysée le 7 janvier.
La question des accords du Touquet
Deux jours avant le sommet, Emmanuel Macron et Gérard Collomb se rendront à Calais. La frontière britannique est fixée à cette ville portuaire depuis les accords du Touquet en 2004, dont la renégociation a régulièrement été évoquée.
"Je souhaite aboutir à un protocole additionnel à ces accords et à des mesures concrètes de prise en charge d'un certain nombre de coûts par les Britanniques", a déclaré le ministre de l'Intérieur au Parisien daté de dimanche.
Pas de "solution miracle"
Il souhaite également de la part des Britanniques "des mesures concrètes de prise en charge (...) d'un plus grand nombre de personnes, au titre de l'accueil des réfugiés et des mineurs non accompagnés".
"La solution miracle n'existe pas mais il y a des choses à améliorer", avait souligné de son côté début janvier Emmanuel Macron auprès de journalistes.