Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a promis de demander aux Britanniques d'"aider Calais à se développer", mardi avant de se rendre avec Emmanuel Macron à Calais pour parler de la politique migratoire.
"Nous allons avec le président de la République jeudi à Londres" pour "parler de Calais et des problèmes d'immigration, pour demander à nos amis britanniques qu'ils puissent aller plus loin dans les accords passés au Touquet" (fixant la frontière côté français, NDLR) et "qu'ils reprennent un certain nombre de migrants", affirmé M. Collomb sur France 2.
@gerardcollomb "Nous allons à Londres avec le Président, pour demander à nos amis britanniques qu'ils reprennent plus de #migrants et aident #Calais.
— Caroline Roux (@Caroline_Roux) 16 janvier 2018
Ils y ont tout intérêt " #AccordsduTouquet #Les4V @telematin pic.twitter.com/ZP7VctzL7T
Mais "surtout" il s'agit de leur demander "qu'ils aident Calais à se développer, pour faire en sorte qu'un certain nombre d'aménagements qui sont prévus par la maire puissent être financés par la Grande Bretagne", a ajouté M. Collomb. C'est "leur intérêt que les choses se passent bien" alors qu'"un quart de leur commerce passe par Calais", a ajouté le ministre de l'Intérieur, en se félicitant des signes de regain économique.
"Lorsque je regarde Calais de manière objective, je vois les difficultés mais je vois aussi une reprise économique" avec "le commerce qui reprend, les transports qui reprennent..."
Violences policières
M. Collomb a par ailleurs vigoureusement contesté les accusations de violences policières envers des migrants lancés par des associations. "Je m'inscris en faux contre ces affirmations" que "personne n'a pu montrer", a-t-il affirmé, rappelant qu'un récent rapport de l'inspection générale avait conclu "qu'il y avait pu y avoir quelques dérapages individuels mais que les forces de police, dans leur généralité, étaient dans un respect fort de la déontologie".
"Ce sont eux qui très souvent sont en train de séparer les affrontements entre les différents clans de migrants" car les policiers "protègent plutôt qu'ils ne détruisent" a-t-il dit. Si ces agressions étaient avérées, ce serait "inadmissible et sanctionné", a-t-il assuré.