"Nous sommes capables de frapper très fort" : une élue de Calais reçoit une lettre de menace

Caroline Matrat, avocate et conseillère départementale LREM, a porté plainte contre les auteurs de ces menaces, un groupement anonyme qui se fait appeler "Groupe inconnu calaisien nouveau".

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"Une surprise m'attendait au bureau ce matin". Une lettre dont la conseillère départementale LREM Caroline Matrat se serait bien passée. L'élue d'opposition de Calais a reçu, lundi 3 décembre, un courrier de menace de la part d'un groupement anonyme qui se fait appeler le GICN (Groupe inconnu calaisien nouveau).

Ses auteurs reprochent à Caroline Matrat son appartenance au parti d'Emmanuel Macron, La République en marche. "Après une réunion très discrète, nous avons décidé que vous deviez démissionner [...] cela rapidement, même avant la fin 2018", peut-on lire dans ce courrier posté sur les réseaux sociaux par l'élue.
 

Caroline Matrat

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Caroline Matrat a porté plainte contre les auteurs, suite à ces menaces assez explicites. "Grâce à nos informateurs et des personnes bien placées pouvant donner des renseignements concernant votre train de vie, habitation, famille, voiture, bureau... Nous sommes capables, avec le temps et de la patience, de frapper très fort", poursuivent les auteurs de la lettre qui risquent trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.

Ces menaces ont fait l'objet de condamnations politiques de la part d'autres élus LREM, mais aussi du PS. La conseillère départementale, elle, dénonce "le fascisme dans toute sa splendeur", une "police de la pensée".

L'élue explique qu'il s'agit de la première fois qu'on l'attaque pour ses idées politiques : "Je suis libre, et je l'ai toujours été, dans mes engagements personnels comme politiques, assure-t-elle. Il n'est donc à aucun moment question que je laisse à quiconque m'imposer ma façon de penser ou mes actes, plus encore par la menace"

 
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