Le tribunal a confirmé la relaxe pour les quatre personnes mises en cause pour homicide involontaire.
Les opératrices des pompiers, du Samu et le médecin régulateur du Samu, poursuivis après la mort en 2008 de Maxime Van Gertruy, sont sortis libres de la cour d'appel de Douai, un an après leur précédente relaxe.
"Non-assistance à personne en danger"
Ils étaient jugés, pour certains pour "homicide involontaire" et pour d'autres pour "non-assistance à personne en danger" : le 27 avril 2008, le jeune homme de 23 ans est pris d'un violent malaise cardiaque à Souchez et sa petite-amie appelle le SAMU. Mais les secours diagnostiquent une crise d'angoisse et conseillent au jeune homme de prendre des antalgiques.Le SAMU n'arrivera finalement que 40 minutes (et trois autres appels) plus tard. Le jeune homme décède quelques semaines plus tard à l'hôpital. "La copine de mon fils a du appeler quatre fois. Quatre fois on lui a raccroché au nez, quatre fois ça a été une horreur. Mon fils hurlait de douleur" confiait sa mère en mai dernier.
Après dix ans de procédure, les mis en cause étaient déjà sortis libres une fois du tribunal correctionnel d'Arras, et le parquet avait fait appel. Le jugement, ce mardi 23 avril, confirme donc leur relaxe : il n'a pas été prouvé que le jeune homme aurait pu être sauvé grâce à une intervention plus rapide.