Dans le Pas-de-Calais, la Somme, la Haute-Savoie, les Alpes-Maritimes. Simultanément, le lundi 2 décembre 2024, la police nationale a procédé à l'interpellation de 22 personnes dans le cadre d'un trafic de stupéfiant mené depuis le Bassin minier via les réseaux sociaux. Cannabis, cocaïne, tabac, argent et armes ont été saisis lors des perquisitions.
D'après les premiers éléments fournis par le Parquet de Béthune (Pas-de-Calais), le trafic a commencé en septembre 2021 dans le bassin minier, du côté d'Hénin-Beaumont et Noyelles-sous-Lens (Pas-de-Calais. Mais aussi dans le Nord avec des connexions sur l’ensemble du territoire national.
L'enquête préliminaire a été confiée par le parquet de Béthune au service interdépartemental de la Police judiciaire du Pas-de-Calais en co-saisine avec le groupe interministériel de recherches.
Une instruction qui a conduit à "l’identification et au démantèlement d’un trafic de stupéfiants de grande ampleur" explique le Procureur de Béthune sur le réseau X.
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— Parquet de BETHUNE (@PR_BETHUNE) December 9, 2024
Une enquête préliminaire confiée par le parquet de Béthune au SIPJ62 @PoliceNat62 en co-saisine avec le groupe interministériel de recherches a conduit à l’identification et au démantèlement d’un trafic de stupéfiants de grande ampleur ⤵️
Le 2 décembre 2024, les interpellations ont été menées simultanément par 120 fonctionnaires de police, soutenus par le RAID. 22 suspects dans le Pas de calais, le Nord, la Haute-Savoie, les Alpes-Maritimes et la Somme ont donc été présentés à la justice. À l’issue de leur garde à vue, neuf d'entre eux ont été présentés en comparution immédiate et placés en détention provisoire dans l’attente de leur jugement. 12 autres prévenus sont convoqués devant le tribunal correctionnel.
Des interpellés originaires du Bassin minier
Ce sont des jeunes gens issus du Bassin minier, ils ont entre 20 et 25 ans. D'après le parquet, ils étaient bien organisés et inconnus des services de police. Ils seront jugés pour trafic de stupéfiant, détention d'arme, blanchiment et association de malfaiteur. Ils encourent des peines pouvant aller, pour certains, jusqu'à 20 ans de réclusion.