La gendarmerie a déployé d'importants moyens samedi après-midi et dimanche, dans cette petite commune située à mi-chemin entre Arras et Cambrai.
Le week-end a été mouvementé, dans le petit village d'Écourt-Saint-Quentin, dans le Pas-de-Calais. Entre samedi, 16 heures, et dimanche, midi, un important dispositif de gendarmerie a été déployé dans cette commune d'un peu moins de 1700 habitants.
Il est seize heures lorsque le SAMU et la gendarmerie sonnent au domicile d'un homme de 28 ans souffrant de troubles d'ordre psychologique, qui tenait des propos incohérents.
Mais ce dernier s'est opposé à l'hospitalisation sous contrainte avant de se retrancher dans son grenier, armé d'un couteau long de 20 cm et une bombe lacrymogène, dont il a fait usage sur les forces de l'ordre venues l'appréhender.
Les gendarmes ont fait appel, en vain, à un négociateur de crise et c'est lorsque les gendarmes ont voulu procéder à son interpellation que le jeune homme est passé à travers le plancher dans le grenier, s'est retrouvé au premier étage et s'est enfui par la fenêtre avant de prendre la fuite.
Hélicoptère et chiens pisteurs
D'importants moyens ont été déployés, notamment un hélicoptère et deux brigades cynophiles, sans succès jusqu'à 1h30. Les recherches ont repris le dimanche matin à 6 heures et une troisième brigade canine a réussi à remonter sa piste vers 12h15 : il était caché dans un bosquet à proximité de son domicile. Il a été hospitalisé.