Dans un bilan de la mobilisation publié ce dimanche, la préfecture du Pas-de-Calais fait le point sur ce mois et demi d'actions.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, les services de police et de gendarmerie du Pas-de-Calais ont procédé à 179 interpellations, dont 160 ont été suivies de garde à vue, selon un bilan de la fin d'année 2018 dressé par la préfecture du Pas-de-Calais, qui évoque pêle-mêle les manifestations lycéennes et les aides économiques aux entreprises.
Calais, Boulogne et le bassin minier
Parmi ces gardes à vue, 26 ont été déférés devant les tribunaux, 38 poursuites d'enquête en préliminaire ont été ouvertes, 52 ont été convoquées par une officier de police judiciaire et 14 n'ont fait l'objet que d'un simple rappel à la loi.Les principaux affrontements se sont concentrés, rappelle la préfecture, "sur Calais, certains sites du bassin minier et sur Boulogne-sur-Mer". Et de fournir le chiffre des blessés parmi ls forces de l'ordre : 23 policiers et gendarmes, dont un grièvement. Du côté des manifestants, on dénombre 44 blessés dont 2 "plus sérieusement".
112 interpellations pour les manifestations de lycéens
En ce qui concerne les manifestations lycéennes qui ont agité le début du mois de décembre, la préfecture du Pas-de-Calais compte 112 interpellations, dont 101 gardes à vue, 8 agents des forces de l'ordre blessés et 5 lycéens blessés.
La préfecture du Nord n'a, elle, pas communiqué sur le nombre total d'interpellations.