Le mouvement de grogne des gardiens de prison fait une pause, sauf à Vendin-le-Vieil

La mobilisation des gardiens de prison, lancée après une série d'agressions de surveillants, marquait une pause mercredi dans toute la France sauf à Vendin-le-Vieil, alors que des discussions étaient engagées avec l'administration pénitentiaire. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Deux syndicats de gardiens de prison, l'Ufap-Unsa (majoritaire) et CGT Pénitentiaire, n'ont appelé à reprendre le "blocage général" que jeudi matin en attendant de voir l'évolution de ces discussions qui doivent, selon eux, permettre de revaloriser un métier n'attirant "plus personne".

Dans la matinée, la mobilisation était bien moins importante que lundi et mardi dans les Hauts-de-France même si Vendin-le-Vieil, épicentre de la mobilisation, restait bloqué.

C'est dans cet établissement du Pas-de-Calais qu'un détenu islamiste a agressé trois surveillants jeudi, suscitant une "énorme colère" des agents pénitentiaires qui réclament notamment des moyens supplémentaires pour surveiller de tels détenus radicalisés. Le mouvement "devrait reprendre de plus belle demain (jeudi, ndlr)", a prévenu Guillaume Pottier, le secrétaire Ufap-Unsa pour les Hauts-de-France.

Dans le Grand Est comme en Ile-de-France, la mobilisation était presque totalement suspendue, tandis qu'aucun mouvement n'était observé en Occitanie et en Auvergne-Rhône-Alpes. En Provence-Alpes-Côte-d'Azur, les blocages ont été levés, hormis au centre de détention de Tarascon (Bouches-du-Rhône), totalement isolé par un mouvement intersyndical après l'agression mardi d'une surveillante par un détenu suivi pour radicalisation.

En Centre-Val-de-Loire, seule la prison de Châteauroux (Indre) était toujours bloquée par une vingtaine de surveillants, selon le secrétaire interrégional FO Pascal Sabourault. .


Des annonces


Sur France Inter, la ministre de la Justice Nicole Belloubet a qualifié la situation des surveillants de "très difficile" et dit "mesurer vraiment la difficulté" de leur travail. La garde des Sceaux s'est rendue mardi à Vendin-le-Vieil et s'est engagée à "aller vers un accroissement des effectifs des personnels d'encadrement" sur place, à étudier les transferts "d'un certain nombre de détenus" et à proposer des formations pour les surveillants. 

Le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil est censé accueillir en février prochain Salah Abdeslam, dernier membre vivant du commando jihadiste du 13 novembre, pendant son procès pour une fusillade en Belgique.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information