La préfecture de Moselle a publié un arrêté pour interdire la présence de fans Sang et Or près du stade Saint-Symphorien pour ce choc de la sixième journée. Le RC Lens a indiqué mercredi que des supporters comptaient se rendre quand même au match à Metz prévu le samedi 1er septembre à 15h00.
Après un arrêté préfectoral publié mardi dernier par la préfecture de Moselle, interdisant la présence de fans Sang et Or près du stade Saint-Symphorien pour le choc Lens-Metz de la sixième journée de Ligue 2, le 1er septembre. Le club artésien a indiqué mercredi que des supporters comptaient bel et bien se rendre au match.
"C'est leur droit de se sentir lésés par cette décision, c'est notre devoir de les entendre et de les alerter sur les risques. Comme il est de notre responsabilité d'informer les autorités compétentes sur l'intention de nombreux supporters entre 300 et 400 de se déplacer quand même à Metz", a souligné Fabrice Wolniczak, dirigeant lensois notamment en charge des relations avec le supporters, sur le site internet du club.
Arrêté préfectoral pour la rencontre de championnat à @FCMetz
— Racing club de Lens (@RCLens) 21 août 2018
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"Contentieux récurrent"
La préfecture de Moselle a justifié sa décision en évoquant notamment "le contentieux récurrent opposant les supporters ultras des deux clubs ayant conduit à la prise de plusieurs arrêtés préfectoraux lors des dernières rencontres" et les "graves incidents ayant émaillé l'avant-match, la rencontre elle-même, puis l'après match lors des dernières confrontations à Metz et à Lens".
Cette opposition ne date pas d'hier. Depuis quelques années maintenant, les supporters des deux actuels leaders du championnat, concurrents pour la montée en ligue 1, ne cessent d'enchaîner les interdictions de stades. Les premières altercations remontent à 2011, peut-on lire sur l'arrêté préfectoral.
"Le club souhaite proposer une réunion de travail avec toutes les parties afin que nos supporters et supportrices puissent à l'avenir vivre leur passion et soutenir leur équipe dans un climat plus approprié", conclut le RCL.
