Le projet, dans les cartons depuis plusieurs années, se concrétise. Le propriétaire du RC Lens, Joseph Oughourlian, assure qu'un accord a été trouvé. La Ville nuance et évoque des négociations "en fin de parcours".
C'est un projet qui ne date pas d'hier et qui pourrait trouver son dénouement prochainement. Joseph Oughourlian, propriétaire du RC Lens, invité de France Bleu Nord, lundi 9 octobre 2023, a annoncé qu'un accord commun a été trouvé entre le club et la Ville de Lens sur le rachat du stade Bollaert.
"Ça avance, assure le président du club lensois chez nos confrères. On s’est mis d’accord avec la mairie de Lens. Il nous faut maintenant l’approbation du ministère des Finances. Nous avons eu des discussions très longues et très fructueuses avec la mairie. On se comprend bien avec le maire, Sylvain Robert."
"Pas de formalisation de l'accord", selon la mairie
De son côté, l'édile confirme que les négociations "sont en fin de parcours", mais précise qu'elle n'a encore rien signé. "Il n'y a pas de formalisation d'un accord ou d’une vente réelle", réagit Sylvain Robert. L'accord commun qui a été trouvé repose sur la méthode de calcul du prix du bien.
C'est désormais au ministère des Finances de fixer, après évaluation, une fourchette de prix de la structure. Par la suite, les deux camps devront s'entendre sur un montant. Et le conseil municipal de Lens entériner la vente.
"Le club va pouvoir faire fructifier cet actif"
Le processus semble toucher à sa fin, alors que les discussions entre le club et la mairie ont été entamées il y a plusieurs années, du temps de Gervais Martel (président du RC Lens jusqu'en 2017). "Puis elles se sont accélérées depuis 18 mois", explique la mairie.
"Le club va pouvoir faire fructifier cet actif", avance Joseph Oughourlian, sur France Bleu Nord. Ce projet de vente "répond à une sollicitation du club qui veut stabiliser cet actif en son sein et s'offrir un potentiel de développement", précise la Ville.
À ce jour, le RC Lens gère son stade dans le cadre d'un bail emphytéotique de 50 ans (valable jusqu'en 2052), pour un loyer d'environ 450.000 euros par an.