Un nouveau compagnon spectaculaire pour le Dragon débarque à l’automne prochain à Calais

Alors que le Varan est encore en gestation à Nantes, Calais se prépare déjà pour l’arrivée de cette nouvelle machine issue de l’imaginaire de François Delarozière, cinq ans après l’installation sur le front de mer du célèbre Dragon.

Plus qu’une année avant de voir débarquer à nouveau à Calais une des créations de la compagnie La Machine. Le Varan de voyage, un mastodonte mécanique de 6 mètres de haut, est attendu fin novembre 2025 sur le front de mer, aux côtés du Dragon.

Mais avant d’être présentée aux Calaisiens, la bête doit encore prendre forme. Menuisiers, ébénistes, chaudronniers, ingénieurs travaillent à sa construction, dans l’atelier de la compagnie La Machine à Nantes. "On sculpte, on forge de l’intérieur, et on construit son squelette", explique François Delarozière, directeur artistique de la compagnie. "La prochaine étape est de ramener l’enveloppe sur le squelette. Il y a plein d’étapes à respecter !"

Revaloriser le patrimoine de Calais

Plus petit que le Dragon, le Varan de voyage sera aussi "plus mobile". "Le challenge, c’est qu’il est moins gros que le dragon avec presque autant de fonctions", précise François Delarozière. "Il a une queue, une tête, une gueule qui s’ouvre et une langue qui fait des effets. Le but c’est de tout faire rentrer dans la boîte. Contrairement au dragon, on a rentré le moteur à l’intérieur, c’est un gros boulot !"

Grâce à son gabarit, cette machine pourra emmener en balade sur son dos jusqu’à 25 personnes assises. Le Minck, le Fort Nieulay ou encore le Beau-Marais, le Varan pourra se déplacer dans de nombreux quartiers et aller à la rencontre du public. Une façon de valoriser le patrimoine calaisien. "On ne cherche pas à révéler le Calais touristique, mais un Calais industriel, d’aujourd’hui", ajoute François Delarozière.

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François Delarozière évoque la fabrication du Varan • ©Emeline Cocq / Chloé Peltin / FTV

Trois jours de fête en novembre 2025

Depuis l’arrivée du Dragon en 2019, la ville de Calais dit engranger 15 millions d’euros de retombées économiques par an. Avec le Varan, c’est l’occasion pour Natacha Bouchart de développer l’attractivité du front de mer, grâce notamment à la construction de la future cité des Machines.Trois jours "festifs" sont d’ores et déjà annoncés les 7, 8 et 9 novembre prochains, "qui marqueront un nouveau chapitre dans le théâtre urbain calaisien".