La police néerlandaise a interpellé lundi un homme soupçonné d'avoir ouvert le feu dans la matinée dans un tramway à Utrecht, faisant trois morts et cinq blessés, a annoncé le chef de la police.

"On vient de nous informer que le suspect a été arrêté", a déclaré le chef de la police d'Utrecht, Rob van Bree, lors d'une conférence de presse. Les autorités avaient auparavant indiqué être à la recherche de Gokmen Tanis, 37 ans, originaire de Turquie, et avaient rendu publique la photo.

La police néerlandaise recherchait lundi cet homme originaire de Turquie après une fusillade dans un tramway et en "plusieurs endroits" à Utrecht, une probable "attaque terroriste" qui a fait trois morts et neuf blessés.
 


"Nous ne cèderons pas"


"Nous ne cèderons pas face à l'intolérance", a déclaré le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, qui n'a "pas exclu" une piste terroriste, lors d'une conférence de presse à La Haye. "Un acte de terrorisme est une attaque contre notre civilisation, contre notre société tolérante et ouverte. (...) Il n'y a qu'une seule réponse, c'est que notre Etat de droit et notre démocratie soient plus forts que le fanatisme et la violence", a-t-il affirmé.

Tous les partis politiques ont suspendu leur campagne à deux jours d'élections locales qui détermineront la composition future du Sénat néerlandais.


Le père du suspect veut qu'il soit "puni"


Le père du suspect, un homme né en Turquie, a dit vouloir que son fils soit "puni" s'il est bien l'auteur de l'attaque, a rapporté l'agence de presse turque DHA. "S'il l'a fait, il faut qu'il soit puni", a déclaré à DHA Mehmet Tanis, père de Gökmen Tanis.
  
D'après les médias turcs, la famille de Gökmen Tanis est originaire de Yozgat, dans le centre de la Turquie. Mehmet Tanis a déclaré à DHA qu'il était rentré s'installer en Turquie en 2008 après avoir divorcé de sa femme, restée avec son fils Gökmen aux Pays-Bas où ils avaient émigré ensemble.

Il s'est quant à lui remarié et vit désormais dans la province de Kayseri, dans le centre de la Turquie. "Je n'ai aucun dialogue, aucun contact avec mon fils depuis 11 ans. Nous ne nous sommes pas parlé depuis 2008", a déclaré Mehmet Tanis à DHA. "Il n'avait pas une attitude agressive. Mais 11 années ont passé depuis. Que s'est-il passé, qu'a-t-il vécu ? Je n'en sais rien", a-t-il ajouté.
 


 
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