Exclu de l'UMP, Jérôme Lavrilleux n'est pas tout à fait orphelin à Strasbourg. Il siège aux côtés de ses collègues du parti réunis dans la délégation française du groupe du Parti populaire européen (PPE). Emporté dans la tempête de l'affaire Bygmalion, il tente aujourd'hui de se reconstruire.
Il y a un peu plus de six mois le Saint-Quentinois Jérôme Lavrilleux élu député européen de la circonscription Nord Ouest, ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy reconnaissait à la télévision, et les larmes aux yeux, un "dérapage" des dépenses en 2012. La bombe Bygmalion, déjà amorcée, explose à ce moment-là. Et la pression médiatique s'abat sur Jérôme Lavrilleux. Depuis elle s'est apaisée. Jérôme Lavrilleux a repris du poil de la bête, et il ne cache rien de sa colère contre certains responsables de son ancien parti. Alors aujourd'hui comment l'eurodéputé vit-il son mandat ? Cathy Colin et Floriane Olivier l'ont rencontré à Strasbourg.