Le Centre Pénitentiaire de Liancourt (60) bloqué depuis 6h30

A l'appel de l'Intersyndicale du Centre pénitentiaire de Liancourt dans l'Oise, des personnels bloquent tout accès à l'établissement depuis 6h30 ce mercredi matin.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Fournisseurs, extractions, incarcérations...Toute forme d'accès au Centre pénitentiaire de Liancourt dans l'Oise est impossible depuis ce mercredi matin 6h30: à l'appel de l'Intersyndicale, des personnels bloquent l'établissement.

Ils protestent contre la présence d'un détenu qu'ils jugent particulièrement dangereux: ils seraient l'objet de menaces constantes de la part de ce détenu qui par ailleurs mobilise une dizaine d'agents lors de ses transports hors de l'établissement.

"Ce détenu est très difficile à gérer", précise Vincent Jacobs, le représentant de l'Intersyndicale, "Liancourt n'est pas adapté à ce type de détenu".

L'Intersyndicale demande donc le transfèrement de ce prisonnier dans un établissement plus conforme à sa personnalité. Mais au delà la seule revendication isarienne, les syndicats de la Pénitentiaire réclament le retour des Quartiers de Haute Sécurité, fermés en France depuis plusieurs années.

Les agents de l'administration pénitentiaire n'ayant pas le droit de faire grève pendant leurs heures de travail, ce sont des personnels en congés hebdomadaires ou en vacances qui bloquent le Centre pénitentiaire.




 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité