Alors que 680 ex-Conti assignent la direction du groupe allemand devant les Prud'hommes pour licenciement sans cause réelle, les avocats de la maison-mère changent de défense.
500 d'entre eux étaient présents au 1er jour d'audience devant les Prud'hommes, une audience délocalisée dans un gymnase de Margny-lès-Compiègne.
Mais stupeurà l'ouverture de l'audience: l'avocat de la direction du groupe allemand Continental a décidé de changer son axe de défense. Ce n'est pas la maison-mère en Allemagne qui a géré les licenciements mais la direction française. L'action es ex-Conti contre elle n'est donc pas légitime.
Avec Me Patrick Thiébart, avocat de Continental; Antonio Da Costa, délégué CFTC et Me Fiodor Rilov, avocat des salariés/Reportage Yannick Le Gall et Caroline Leduc
Pourtant, le soir même de l'annonce de la fermeture de l'usine de Clairoix, le PDG allemand du groupe était sur le plateau de France 3 Picardie pour évoquer le dossier:
Les Contis réclament 80 millions d'euros d'idemnités à leur ancien employeur.