Le procès a lieu dans le gymnase de Margny-les-Compiègne: 680 dossiers seront examinés par un juge départiteur, un magistrat professionnel. Lors du 1er procès, les juges des Prud'hommes n'avaient pas pu se mettre d'accord sur la validité du licenciement économique des Conti de Clairoix.
Tous ne sont pas venus: certains travaillent, d'autres veulent passer à autrechose...
C'est le 2ème procès des ces 680 ex-Conti de Clairoix: lors des précédentes audiences, les juges des Prud'hommes n'avaient pu se mettre d'accord sur la validité du motif économique des licenciements.
C'est donc un juge départiteur, un magistrat professionnel, qui, cette fois, va trancher.
Et cette fois, la donne sera peut-être différente: le juge départiteur ne pourra pas faire abstraction de la récente décision du tribunal administratif d'Amiens: il avait annulé le licenciement de 22 salariés protégés de Continental de Clairoix. Il n'avait pas reconnu la validité du motif économique de ces ruptures de contrat.
Le jugement sera rendu cet été.