Réunion importante pour les salariés des usines Juy à Crépy-en-Valois et Still à Montataire. A la sous-préfecture de Senlis, salariés et élus vont tenter de faire le point sur les intentions du repreneur des 2 entreprises isariennes, le groupe belge Punch Metal International.
Le groupe belge promettait, il y a seulement un an, un avenir radieux aux salariés.
Finalement, il ne gardera pas les quelques 58 anciens salariés de Still pourtant encore en période d’essai.
Un énième rebondissement depuis le rachat du site de Montataire, pour un euro symbolique, l’an dernier. Punch Metal International avait alors promis des embauche.
Mais la société indique que l’ancienne usine Still va rester vide et inutilisée. Et qu’il est même impossible d’imaginer des projets à l’intérieur.
Ces promesses, suivies de nombreuses marches arrières, ont provoqué la colère des salariés qui ont un peu de mal à s’y retrouver, tant la version du repreneur change de jour en jour.
Idem pour les salariés de Juy, dont l’entreprise a été placée en redressement judiciaires: ils ne savent pas si leur usine fermera définitivement ses portes, ou non.
A Montataire, les élus dénoncent l’attitude de Guido Dumarey, le PDG de Punch Metals, surnommé le Bernard Tapie belge. Il aurait récupéré près de 3 millions et demi d’euros d’argent public pour reprendre Still, avant finalement de jeter l’éponge.
Guido Dumarey avait racheté Still en 2012 pour 1€ symboliques.
La réunion de demain sera peut-être l’occasion pour les salariés et les élus d’avoir des réponses précises. Même si ce soir la présence d’un représentant de Punch Metal n’est toujours pas confirmée.