Le ministre de l'Intérieur a condamné la "violence" ainsi que les "nombreuses provocations" et "agressions" contre les policiers après la manifestation qui a fait plusieurs blessés jeudi parmi les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens et les policiers à Rueil-Malmaison (92).
Dans une déclaration transmise à l'AFP, le ministre - en déplacement en Guyane où il est arrivé jeudi - a déclaré qu'il "tient à rendre un hommage appuyé aux forces de l'ordre".Les forces de l'ordre, ajoute-t-il, "placées sous l'autorité du préfet des Hauts-de-Seine et du préfet de police de Paris ont fait preuve, une nouvelle fois, d'un grand professionnalisme et d'un sang froid constant face aux très nombreuse provocations et agressions dont elles ont été l'objet durant plusieurs heures".
"La violence n'est pas la voie du dialogue"
"Pleinement conscient du désarroi et de la détresse de nombreux salariés", poursuit-il dans la déclaration transmise par son ministère, "le ministre de l'Intérieur rappelle cependant que rien ne saurait justifier que les forces de l'ordre soient les cibles de violences"."La violence n'est pas la voie du dialogue", conclut le ministre dans cette déclaration à l'AFP faite, selon l'Intérieur, depuis Cayenne sur les lieux de la zone de sécurité prioritaire qu'il a visitée jeudi.
Une violente manifestation a fait plusieurs blessés jeudi parmi les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord et les policiers, devant le siège du fabricant de pneus à Rueil-Malmaison lors d'un nouveau comité central d'entreprise (CCE) sur le projet de fermeture du site, qui menace directement 1173 emplois.