Il reste moins d'une semaine aux salariés licenciés de Sièges de France pour rendre une partie de leurs indemnités de licenciement. Les sommes atteignent plusieurs milliers, et même dizaines de milliers, d'euros.
Les anciens salariés de la La Manufacture française des sièges (ex-Sièges de France) sont amers. Après avoir été licenciés et indemnisés, ils doivent aujourd'hui rembourser une partie des indemnités reçues. Des lettres d'huissier ont été reçues par certains depuis lundi 16 février, pour le leur rappeler.
Un trop perçu que certains ont déjà dépensé, au moins en partie. Les sommes réclamées sont importantes : 4 .000, 12.000, 27.000 euros… L'association des ex-salariés se réunissait, samedi à Fixecourt, pour faire le point sur la situation.
En 2013, les Prud'hommes avaient accordé l'équivalent de deux ans de salaire à tous les salariés comme indemnité de licenciement. Mais cinq mois plus tard, la Cour d'appel est revenue sur cette somme pour tous les salariés ayant moins de vingt ans d'ancienneté dans l'entreprise : ils devaient rembourser un trop-perçu.
Certains avaient vu le coup venir et n'avaient pas touché à leur chèque. Mais d'autres, imprévoyants ou dans le besoin, ont du mal à trouver, aujourd'hui, de quoi payer. Ils devront pourtant le faire avant la semaine prochaine, à moins de trouver un accord d'échelonnement avec l'huissier de justice. Des ex-salariés pourraient le rencontrer dans les tout prochains jours.