Selon une étude de la Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire, en Hauts-de-France les femmes consacrent en moyenne 2h de moins par semaine au sport que les hommes. Pourtant, des femmes l'ont inclus dans leur vie, même dans des disciplines dites masculines.
Le basket-ball, féminin à 80% !
Direction le club de la Métropole amiénoise basket-ball dont l'effectif est composé à 80% de filles sur les 200 licenciés, soit sept équipes dont six féminines.Au cœur du quartier Etouvie d'Amiens, le club représente une option sérieuse pour les jeunes filles en quête d'un sport. Les femmes sont une priorité pour le club qui souhaite les attirer tôt. La licence est donc gratuite pour les moins de dix ans.
Un club qui a également vocation de détection. Les joueuses les plus prometteuses sont orientées vers les pôles espoirs pour espérer devenir professionnelles. C'est le cas de Marie-Michelle Milapie désormais en équipe de France et qui y a fait ses premières armes.
Le football féminin en milieu rural
Dans les Hauts de France les femmes consacrent deux heures de moins au sport que les hommes. En cause parfois le faible nombre de clubs ouverts aux filles, c'est le cas en football. La section féminine de l'US Fressenneville Nibas évolue en Régional 2 (4e division française), elle fait partie des 16 clubs de la région qui y participent alors que chez les hommes cette division régionale compte 56 clubs.Cette section féminine a été créée en 2005 en milieu rurale, là où l'offre de football était quasi inexistante pour les filles.
Le roller-derby, ou comment défier les codes de la féminité
Le roller-derby est un sport pratiqué en grande majorité par les filles mais qui défie les codes habituels de la fémninité. Vitesse et contact en font une discipline très rock'n roll.Cette discipline du début du 20e siècle est majoritairement pratiquée par les femmes. Pour la quarantaine de pratiquante du club de Creil, c'est plus qu'un sport "c'est un art de vivre, une ambiance [...] j'ai retouvé une famille, j'ai des coéquipières, une équipe, on construit des choses ensemble".
Sport de contact et de force n'est plus synonyme de discipline masculine. Preuve que le combat pour le sport pour toutes est en passe d'être gagné...
La lutte pour mettre les préjugés au tapis
Elle pratiquent un sport dit masculin, la lutte, mais Orianne et Ambre ont su dépasser les préjugés.Cette discipline n'est ouverte aux femmes que depuis 40 ans. La tenue, le contact, l'entraînement avec des garçons, les combattants doivent apprendre à dépasser leur pudeur. Tout cela est devenu naturel pour les deux sœurs, lutteuses phares du club de Soissons Belleu et médaillées aux différents championnats de France.