Atmo Hauts-de-France, l'organisme de vigie de la qualité de l'air, a déclenché l'alerte sur la pollution aux particules en suspension pour la journée du 1er janvier 2020 dans l'Oise et la Somme.
L'année finit comme elle a commencé : avec un air pollué. Pour les journées du 31 décembre 2019 et du 1er janvier 2020, Atmo signale un épisode de pollution aux particules en suspension. Un arrêté préfectoral impose des mesures de restriction pour les particuliers et les professionnels.
[?Épisode de pollution aux particules ] Seuil d'alerte sur persistance déclenché sur les départements de l'Oise et de la Somme pour aujourd'hui est demain.
— Atmo Hauts-de-France (@AtmoHdF) December 31, 2019
ℹ️ Voir le communiqué : https://t.co/7XmzSxiNFI
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Les mesures de restriction
Circulation : la vitesse est réduite de 20 km/h sur toutes les autoroutes ainsi que sur les routes limitées à 110 km/h. Pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes, la limite est fixée à 80 km/h.
Jardins : la pratique du brûlage est interdite, et les travaux d'entretien ou de nettoyage avec des outils électriques et des solvants organiques doivent être reportés.
Agriculture : le brûlage de sous-produits agricoles est interdit
D'où vient ce pic de pollution ?
Le chauffage, les activités industrielles et agricoles, et le trafic automobile sont les trois principales cause de pollution aux particules. Quand il y a peu de vent et que l'air circule peu, ces particules restent en suspension. C'est ce qui se passe en ce moment : le seuil de particules dans l'air a été dépassé le 30/12, et les conditions météorologiques défavorables n'ont pas permis la dispersion de ces polluants. Cette persistance peut avoir des conséquences néfastes sur la santé.
Quelles conséquences pour la santé ?
En dehors des mesures préfectorales, l'Agence Régionale de Santé recommande aux personnes vulnérables (personnes âgées, nourissons, femmes enceintes, asthmatiques...) d'éviter les activités physiques en extérieur et d'éviter les déplacements sur les grands axes routiers lorsque la circulation est dense.
Ces particules, nommées "PM10" en raison de leur diamètre (inférieur à 10 microns), peuvent pénétrer dans le système respiratoire.